Dans l’esprit de la préservation et de la transmission du patrimoine

Le Haut commissariat à l’amazighité est sensible à l’apport considérable de la femme en sa qualité de gardienne de l’identité, des valeurs ancestrales et des traditions. C’est dans cet esprit qu’une journée est organisée aujourd’hui à la salle El Kheyyam pour mettre avant son rôle dans la préservation et la transmission du patrimoine.
M. Si El Hachemi Assad, secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité précise, « Dans le programme de nos activités régulières nous avons inscrit un cycle bimensuel de journées d’études avec pour titre, les Samedis de l’amazighité. Nous dédions ce samedi, du 8 mars à l’importance du rôle de la femme dans la continuité de notre patrimoine immatériel ».
Le premier responsable du Haut commissariat à l’amazighité poursuit, « nous organisons à cet effet une table ronde présentée par M. Kaci Djerbib, consultant, expert en communication, avec la participation de Mme Djouher Amhis, auteure et Hassina Kherdouci, universitaire. Nous précédons cette table ronde par un récital poétique et un moment musical ».
Ainsi La personnalité féminine est à l’honneur au cours de cette rencontre d’aujourd’hui à la salle El Kheyyam et le Haut commissariat à l’amazighité rendra hommage en particulier à deux femmes proches de Ahmed Oumari, un grand humaniste, épris de justice et d’égalité. Il s’agit de sa fille, Fatima Oumari et sa mère, El Djouher N’Said malheureusement récemment décédée ce 22 décembre de l’année dernière. Justement, cette année a été pour le Haut commissariat à l’amazighité un redéploiement sans précédent dans le rayonnement de la langue et la civilisation amazighes.
Presque une vingtaine de rencontres scientifiques ont été organisées dans les grandes régions du pays, débouchant sur des conventions signées avec des partenaires, notamment celle paraphée avec la ministre de la Solidarité et une autre avec la ministre de l’Education nationale, un jalon très important dans la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe à l’ensemble du pays.
La langue amazighe prend ainsi de plus en plus d’importance avec pour illustration son introduction dans l’APN. Le président de l’Assemblée populaire l’a ainsi instituée dans ses discours d’ouverture et de clôture des sessions parlementaires. Une journée sera d’ailleurs consacrée par l’Assemblée populaire nationale au Haut commissariat à l’amazighité le 27 mai prochain jour de son 20e anniversaire.
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