Dangers de l’usage de l’internet pour les enfants : La DGSN lance une campagne de sensibilisation

L’internet n’est pas uniquement un outil d’apprentissage, de recherche d’informations et de communication. Il peut se révéler dangereux, surtout pour les enfants. Dans le but de protéger ces derniers, une campagne nationale de sensibilisation a été organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale et la Gendarmerie nationale.
En effet, cette catégorie vulnérable est souvent exposée à des risques multiples, à savoir l’accès à des contenus inappropriés qui peuvent leur nuire ou encore des sites susceptibles de favoriser des rencontres avec des personnes malintentionnées, perverses et aussi à l’affût de victimes jeunes, sans suffisamment de protection.
Pour protéger les enfants des dangers de l’usage de l’internet, une campagne nationale de sensibilisation a été organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en étroite coordination avec la Gendarmerie nationale.
Dans sa déclaration à la radio Chaîne 1, radio nationale, la chef de la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya d’Alger, la commissaire Amel Elhachemi, a fait savoir que cette campagne de sensibilisation, sous le slogan « Ensemble pour protéger nos enfants », vise principalement à sensibiliser les parents sur les dangers engendrés par la mauvaise utilisation de l’internet et des réseaux sociaux par les enfants.
La même responsable a révélé que les services de la Sûreté nationale ont enregistré plusieurs cas liés à l’exploitation de mineurs à travers l’espace bleu et leur incitation à la délinquance.
Elle a ajouté, par ailleurs, que les établissements scolaires sont impliqués dans cette activité de sensibilisation, coïncidant avec le retour des élèves à l’école, ainsi que les médias nationaux publics et privés.
Il convient de noter que sur la Toile, il existe de nombreux sites incitant à la violence, à l’extrémisme religieux et de pensée ainsi qu’à la propagation de nombreuses autres formes de déviance et de fléau que les réseaux sociaux pourraient véhiculer.
Pour rappel, le commandant Farid Deramchia, spécialiste dans la lutte contre la cybercriminalité à la Gendarmerie nationale, avait précisé dans un média que « les affaires de cybercriminalité qui touchent les mineures sont également en hausse. En effet, 193 cas ont été traités en 2021 contre plus de 200 cas en 2022 ».
Citant plusieurs dangers auxquels les mineurs sont exposés (chantage, menaces de publication de photos personnelles, piratage de données), il a insisté sur le contrôle parental des enfants, car ces derniers sont une proie facile pour les cybercriminels.
« On dit toujours qu’un enfant naviguant sur le monde virtuel, même s’il est dans sa chambre, à la maison, est un enfant dans la rue. Il pourrait être constamment victime d’un malfaiteur ou d’un criminel, et ce même si cet enfant utilise un faux profil ou un faux compte », a-t-il conclu.
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