Culture du Sud et d’ailleurs

La saison estivale de la région oranaise sera marquée, jusqu’à la fin de ce mois d’août, par les Journées culturelles du Sud et une série de spectacles dans sa capitale, mais aussi par le Festival national de la poésie melhoun à Mostaganem.
Lancées ce mardi 09 août à Oran, les Journées culturelles du Sud animeront, douze jours durant, l’Esplanade de Sidi M’hamed. Les visiteurs apprécieront un programme initié par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI). Un programme de soirées artistiques avec les formations Takouba, Tindi, Imzad et Takoumba, parallèlement à des expositions quotidiennes de produits de l’artisanat du Sud, notamment des bijoux.
D’un autre côté, le même organisme assure une nouvelle série de spectacles artistiques pour la période allant jusqu’au samedi 20 août au Théâtre de plein-air Hasni Chekroun de la ville d’Oran.
La soirée d’aujourd’hui, jeudi, sera animée par les Chebs Hossem, Naam, Didine et l’autre voix Boughazi Hadj Ahmed.
Une pléiade d’artistes de raï, de rap, de la chanson d’expression kabyle et autre de la variété algérienne est attendue à Oran, notamment les groupes Taferka, Rahala, Diwane El Bahia, Ansar El Bayane, Flood Rap, Raïna Raï (pour la clôture) et Nes El Hel, ainsi que plusieurs chanteurs comme Cheikh Naam, Abdelkader Khaldi, Khadidja Salhi, Cheb Hossem, Nacer Ghafour, Cheikh Benaissa, Cheb Didine et Malika Domrane.
Mostaganem attend ses poètes
La prochaine édition du Festival national de la poésie melhoun, la quatrième du genre, sera dédiée à Cheïkh El Djillali Aïn Tadeles et Hadj Bendenia, du samedi 20 au mardi 23 août, à la maison de la culture Ould-Abderrahmane-Kaki de Mostaganem. Ces deux personnalités de la poésie composée en arabe populaire seront honorées pour leur authenticité et leur fidélité dans l’écriture.
Dans ce contexte de mise en valeur du patrimoine poétique melhoun, le festival présidé par M. Abdelkader Bendamache sera axé sur la recherche, soit une série de quatre conférences ayant trait à Sidi
Lakhdar Ben Khlouf, à la métrique de la poésie melhoun, au bilan de la recherche (études, publications, notes), aux conséquences de la traduction de la poésie melhoun. Aussi, le festival s’est-il attelé à la publication, selon Abdelkader Bendamache.
Il s’agit de La Lettre du melhoun algérien (revue trimestrielle qui est à son 5e numéro). Egalement un diwan de 300 pages édité durant le dernier festival, celui du poète contemporain Bachir Touhami, et des coffrets de disques (CD) pour rendre hommage aux auteurs.
Le festival, c’est aussi la rencontre des poètes, notamment Aouda Belarbi, Arabi Abdelkader, cheïkh Ahmed El Ghilizani. Aïcha Boumédiene, Lamia Batouche et Ahmed Zeghiche feront, eux, une lecture poétique pour honorer El Djillali Aïn Tadeles, ponctuée par la projection d’un film-documentaire sur ce dernier. Il en sera de même pour Cheïkh El Hadj Bendenia. Une séance qui sera suivie de récitals de melhoun et chaâbi de Maâmar Benlahcene, El Hadj Noureddine Benatia, Amina Zoheir et Mazouz Bouadjadj.
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