CS Constantine ES Sahel : Les Sanafir en quête d’exploit.

Le stade Hamlaoui, dans la continuité des derniers évènements sportifs en date organisés par l’Algérie, fera sûrement le plein à l’occasion d’une soirée qui s’annonce haute en couleurs où il s’agira, pour le second représentant algérien dans la plus prestigieuse des compétitions interclubs continentales, de faire le plein avant la manche retour de Tunisie, l’ES Sahel n’étant pas née de la dernière pluie

Cela fait vraiment un bail que le Tout-Cirta n’a pas vibré pour ses favoris à l’occasion d’un tournoi majeur. Raison de plus pour donner à ces retrouvailles un caractère spécial lors de la réception d’un onze tunisien qui n’es plus à présenter.

A prendre plus qu’au sérieux tant sa réputation ne laisse pas de place au doute. Encore moins à l’excès de confiance. Et c’est pourquoi aussi, le Sanafirs savent ce qui les attend malgré l’apport des milliers d’inconditionnels qui feront le déplacement. Savent ce qu’ils doivent faire pour éviter de le regretter car une sortie des plus délicate les attend, le déplacement dans la 3e ville de Tunisie, la belle Sousse où il s’agira, au retour, d’une autre paire de manches. Dans un derby maghrébin qui a ses spécificités, le CS Constantine qui sait que la double confrontation sera tout sauf une partie de plaisir, doit s’attendre à un match plein.

Difficile sous toutes les coutures quand bien même l’acte Un se jouera dans ses bases, devant, encore une fois, sa bouillonnante et bruyante galerie qui ne lésinera pas, comme à son habitude, pour la porter à la victoire même si le match, derby oblige encore une fois, peut réserver des surprises.

Le doyen des clubs de l’Est algérien, qui entame à peine sa préparation d’intersaison, n’aura pas la partie facile et le nouveau staff technique dirigé par Lamine Bougherara qui compte à son actif une petite expérience des terrains africains et de ses exigences, aura-t-il les moyens (physiques d’abord en raison du retard accusé pour le retour à la préparation et en termes de cohésion, les nouvelles recrues s’installant à peine) de mettre la machine en marche alors que le rideau sur la compétition nationale ne se lèvera pas avant le le week-end du vendredi 22 et samedi 23 septembre? Face à un gros calibre, et selon les propos mêmes de l’entraîneur en chef, ses hommes sont « prêts à en découdre et sortir sans dégâts de cette empoignade qui s’annonce belle et fermée à double tour, en se mettant à l’abri dès cette manche aller où leur avenir pourrait finalement se jouer.

Il en faudra donc beaucoup pour se défaire d’un tel adversaire, quand on sait que la partie, en plus de se jouer sur de petits détails, comme l’efficacité offensives des 22 acteurs pas encore au top, dépendra en grande partie de la forme physique qu’afficheront les deux antagonistes. Qu’en pensent Bougherara et son staff ? D’emblée, ils annoncent, sans se montrer alarmistes, que «la mission sera difficile » non sans rassurer qu’elle ne sera « pas impossible. » Avec quelles armes ? ils ajoutent : « Il s’agira pour nous d’aligner un onze homogène et solidaire.

Psychologiquement apte à répondre face à la difficulté d’un tel défi. » Seule crainte au tableau et c’est évident, la fraîcheur physique : « Notre regret est que nous n’avons pas disputé de matchs amicaux, lesquels nous auraient permis de mieux respecter notre programme élaboré à l’occasion et nous situer un peu mieux sur les disponibilités de chacun ». Pour le reste, c’est « au terrain de livrer son verdict et, pour notre part, nous pensons être prêts. Avons nos chances ».