-- -- -- / -- -- --


Nationale

Crise des dettes aux Etats Unis : La prudence gagne le marché

Crise des dettes aux Etats Unis : La prudence gagne le marché

Les cours du pétrole ont reculé ce vendredi, douchés par la rupture des négociations autour de la dette américaine. Une situation qui fait planer le spectre d’un défaut des Etats-Unis, aux conséquences très incertaines. Pour les négociants en pétrole, c’est mauvais signe et le doute s’installe encore sur le marché.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a cédé 0,36%, pour clôturer à 75,58 dollars. Quant au West Texas Intermediate américain, avec échéance en juin, il a lui rendu 0,43%, à 71,55 dollars.

L’or noir avait démarré la séance en fanfare, le WTIWTI gagnant jusqu’à plus de 2%, avant un brusque retournement, dû aux nouvelles d’une suspension des discussions sur le plafond de la dette.

Les représentants des républicains au Congrès ont, en effet, quitté soudainement une réunion avec des membres du gouvernement américain, selon le site d’information Punchbowl News.

« Il faut faire une pause », a déclaré à des journalistes au Capitole le président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, au sujet des tractations avec l’exécutif. La Maison Blanche a, elle, reconnu qu’il existait toujours de « réelles différences » entre les positions des deux camps.

Seul le Congrès peut relever le plafond de la dette et éviter aux États-Unis un défaut de paiements, mais l’opposition républicaine s’y refuse pour l’instant faute de concessions budgétaires suffisantes du président Joe Biden.

« C’est clairement une menace pour l’économie et la demande d’énergie », a argué un expert. « Pas seulement aux États-Unis, dans le monde entier. »

Pour les analystes, le marché a limité ses pertes grâce à des signes positifs de la demande américaine de produits raffinés. Le contrat à terme sur l’essence américaine le plus échangé a ainsi terminé en hausse vendredi. Il a pris plus de 16% en deux semaines.

Les stocks d’essence américains ont quant à eux chuté de près de 1,4 million de barils la semaine achevée le 12 mai, « et sont inférieurs de 0,8% à ceux de l’année dernière (…) alors que la saison de la conduite aux États-Unis frappe à la porte », surnom donné à la période estivale marquée par de nombreux déplacements en voiture. L’écart entre les prix du brut et de l’essence est au plus haut depuis un mois aux États-Unis, ce qui constitue une incitation pour les raffineurs à transformer davantage de pétrole.

Ainsi, le scénario catastrophe d’une absence de compromis entre le Congrès et la Maison Blanche pèse toujours sur l’économie américaine et mondiale, et donc sur la demande de brut.

Allez à la page entière pour voir et envoyer le formulaire.

Email
Mot de passe
Prénom
Nom
Email
Mot de passe
Réinitialisez
Email