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Lifestyle Santé

Crise cardiaque : l’Intelligence Artificielle pour prédire le risque

Crise cardiaque : l’Intelligence Artificielle pour prédire le risque

L’intelligence artificielle peut parfois faire peur car accusée de voler les métiers des humains, mais elle est pourtant largement développée pour leur faciliter la tâche, voire sauver des vies.

En effet, l’IA modifie rapidement le paysage de nombreux secteurs, y compris celui des soins de santé. Les progrès remarquables dans le secteur de l’IA ont ouvert la voie à de nombreuses études sur la façon dont cette technologie pourrait être utilisée pour améliorer les soins de santé, et par conséquent, la santé et l’espérance de vie humaine.

Par une analyse précise des images médicales de routine, l’intelligence artificielle peut déceler des anomalies invisibles à l’œil nu et prévenir d’une éventuelle crise cardiaque, car il est parfois difficile d’identifier les patients à risque. Les tests standard ne suffisent pas dans certains cas. Cet outil intelligent, à l’aide d’algorithmes, va ainsi pouvoir prédire et prévenir le risque d’accidents cardiovasculaires, et réduire les décès.

En raison des limites de la méthode de diagnostic actuellement la plus utilisée, de nombreux patients risquent de subir un infarctus ou une mort cardiaque sans avoir été identifiés comme étant à risque. Face à cette réalité, des chercheurs britanniques ont développé une nouvelle solution – alimentée par l’intelligence artificielle –, visant à pallier ces lacunes de diagnostic dans le but de sauver des vies.

Selon ces derniers, l’outil serait capable de détecter les signes avant-coureurs jusqu’à 10 ans avant qu’un infarctus ne se produise.

L’outil d’IA développé par les chercheurs repose sur l’analyse de certains facteurs cliniques et de deux principales données. Il a été formé pour détecter les rétrécissements des artères coronaires, y compris les plus petits. Il étudie également le changement des dépôts de graisse autour des artères en cas d’inflammation. Les modifications relatives peuvent indiquer un risque accru d’infarctus.

La crise cardiaque, appelée aussi infarctus du myocarde, est l’une des causes majeures de mortalité dans le monde. Des centaines de milliers de personnes souffrant de douleur thoracique effectueraient un scanner cardiaque afin d’identifier les rétrécissements ou blocages des artères coronaires, des sources courantes de crise cardiaque. Cet examen, appelé « tomodensitométrie » ou TDM, constitue une méthode de diagnostic standard. Elle exploite une combinaison d’imagerie rayons X et de technologies informatiques pour produire des images détaillées de la structure interne du corps.

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Cependant, selon les résultats d’une nouvelle étude d’une équipe de l’Université d’Oxford, cette technologie n’est pas totalement efficace. Afin de compenser les limites de la TDM, l’université d’Oxford a annoncé une avancée majeure dans la prévention des crises cardiaques grâce à la mise au point d’un outil alimenté par de l’intelligence artificielle. Il pourrait aider à détecter des années à l’avance des attaques cardiaques potentiellement mortelles.

L’idée des chercheurs de l’université d’Oxford a été de mettre au point un système intelligent capable d’analyser les risques cardiaques grâce à de savants algorithmes. Alors qu’aujourd’hui les médecins se basent essentiellement sur des données comme l’âge et le mode de vie de leurs patients pour évaluer leurs risques d’attaques cardiaques, cet outil utilise des algorithmes chargés d’examiner des données médicales plus détaillées, pour une évaluation personnalisée et beaucoup plus précise du risque. Il serait ainsi capable de prédire un risque jusqu’à dix ans avant qu’un incident ne se déclare.

L’objectif est de pouvoir identifier des patients à haut risque qui s’ignorent, afin de leur proposer un traitement préventif adapté. Cet outil pourrait ainsi non seulement à terme sauver des vies, mais également permettre de réduire tous les frais de santé liés aux traitements lourds qui suivent généralement une première attaque.

Au cours d’un essai de l’outil, les médecins ont pu améliorer le traitement de 45% des patients ayant subi une TDM de routine dans divers hôpitaux britanniques. Par ailleurs, les chercheurs suggèrent que leur technologie pourrait diminuer les cas d’infarctus de plus de 20% et réduire les décès cardiaques de 8% chez les patients ayant subi une TDM.

À noter que des chercheurs français ont découvert que le Glenzocimab, un médicament innovant, pourrait réduire le risque de décès de plus de 50%. Le médicament empêche la formation des caillots sans augmenter le risque hémorragique, et il est destiné à fluidifier le sang et à être utilisé en complément du traitement standard pour les AVC. En plus de la baisse de la mortalité, l’étude a également observé une diminution du nombre de handicaps graves chez les patients traités avec le Glenzocimab.

Publiée mardi 23 janvier dans la revue The Lancet Neurology, l’étude Actimis d’Acticor Biotech, qui a développé ce traitement, a montré que le Glenzocimab permettait une baisse de la mortalité et une meilleure récupération chez les patients ayant subi un AVC ischémique aigu.

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