CR Belouizdad- JS Kabylie : On regarde désormais plus haut

Pour cette dernière journée de la phase de groupes, le tandem algérien, en déplacements respectivement à Tunis et Casablanca, a connu des fortunes diverses mais ne perd rien puisque sa présence en Quarts était déjà actée bien avant le baisser de rideau sur cette étape où le Chabab, surtout, et les Canaris n’avaient rien à craindre. Les deux compères ratent toutefois une belle occasion de terminer à la première place, seul enjeu à l’occasion
EST 0 – CRBCRB Le Chabab Riadhi Belouizdad plus couramment abrégé en Chabab Belouizdad ou encore CRB, est un club de football algérien basé dans le quartier de Belouizdad à Alger, est fondé le 15 juillet 1962. 0 : Le Chabab aurait pu !
Le moins que l’on puisse dire à l’arrivée d’un match fermé à double tour et sans buts, c’est que le onze de Laâquiba pouvait mieux faire. Aurait pu faire oublier les regrets de la manche aller quand il se fera surprendre au stade du 5 Juillet à Alger. Regrets ainsi d’être passé d’un cheveu à côté de cette 1ère place de sa poule qui lui aurait permis d’appréhender peut-être l’opération tirage au sort et la 1ère manche des Quarts sans trop de soucis. Notamment l’avantage de recevoir au match retour. Regrets de se dire que, finalement, il y avait de la place pour une victoire n’eut été cette timidité. Regrets, sans plus, de n’avoir pas osé en passant à côté d’un succès qui lui tendait les bras.
Aller au bout de ses idées. Evoluant sans pression et abordant, on dira, une simple formalité même si cette confrontation, au-delà d’une question de prestige et de suprématie régionale propre à tout derby, le Chabab poussera les Espérantistes à élever le niveau dans des débats agréables à suivre, le beau jeu développé par les Algériens et leur engagement, avec une domination par moments, accentuant l’impression d’un petit gâchis. Celui de n’avoir pas cru en ses chances devant un adversaire pas au mieux de sa forme, pour ne pas dire prenable. Regrets d’avoir pêché dans la finition ou l’excès de précipitation dans la conclusion des nombreuses occasions crées, quand on revoit le film du match et les espaces laissés par les « sang et or » malheureusement toutes vendangées.
Regrets sûrement mais des leçons à titrer pour le staff avant les matchs couperets où il faudra se montrer, notamment les attaquants au « V rouge », plus lucides et efficaces face à ce qui se fait de mieux (sur leur chemin devraient se dresser vraisemblablement ou le champion d’Afrique en titre, WA Casablanca, une vieille connaissance dans un derby maghrébin qui promet, ou les Sud-africains du Mamelodi Sundowns, qui ne sont pas tombé de la dernière pluie) sur le continent. Une place de second et des chances intactes de continuer à regarder plus haut. Viser plus haut.
WAC 3 – JSK 0 : Tout était contre les Canaris
Une lourde défaite. Qui fait mal même si le onze de Tizi Ouzou peut se dire que rien n’a marché dans le sens voulu dans une soirée maghrébine qui avait bien commencé pourtant. Où tout était finalement contre lui. Juste avant la mi-temps, et alors que l’on se dirigeait vers une pause-citrons calme et équilibrée au tableau d’affichage, une tuile lui tombera sur la tête quand, à l’entame de la 40e minute de jeu, l’arbitre sud-africain Abongile Tom enflamme un stade rempli à ras-bord et un tantinet chauvin, et ne libère les Wydadis sous la forme d’une belle offrande en validant un but litigieux (entaché d’un hors flagrant et d’une main) de l’attaquant sénégalais Sandou qui change totalement la donne de la partie.
Comme à Tunis-Radès, cette confrontation algéro-marocaine tiendra ses promesses tant pour la qualité du jeu développé par les deux formations que par l’engagement avant le coup de pouce du référé coupable, on ne dira pas plus, de « mauvaise appréciation » même s’il y a à redire. Beaucoup même. Sonnés, les Kabyles ne tardent pas à mettre un second genou à terre au retour des vestiaires quand le même Sandou, omniprésent, double la mise en signant un doublé personnel et confortant l’avantage de son équipe à la 52e mn.
En difficulté avec un banc sans la profondeur requise pour ce genre de défis et devant un vis-à-vis de qualité, coach- Hamdi composera avec des remplaçants sans réel apport. Et c’est en toute logique que les Marocains, libérés, plantent une troisième banderille juste avant le coup de sifflet final (88emn) donnant ainsi à leur succès plus d’éclat. Pas de réels regrets contrairement au CRB mais une lourde défaite qui, espèrent ses supporters, ne laissera pas de traces pour une JSK qui inquiète. A l’avenir intra-muros en pointillés car pas encore fixée sur son avenir en championnat de Ligue 1.
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