Cour internationale de justice: Une décision historique contre Israël
C’est une victoire historique pour les Palestiniens et pour l’opinion mondiale éprise de paix et de solidarité pour les causes justes.
La décision de la Cour internationale de justice est un précédent non seulement dans l’histoire des Palestiniens en lutte pour le recouvrement de leur patrie mais aussi pour tous les peuples du monde entier assujettis par des forces et des entités coloniales.
Cette décision en appelle d’autres encore plus radicales et tranchantes, et ouvre certainement la voie à d’autres démarches pour des communautés écrasées par les injustices, les crimes et les politiques génocidaires des Etats extrémistes ou fondamentalistes.
Avec cet arrêt de la CIJ, l’entité sioniste ne peut plus échapper au verdict et à ses conséquences juridiques, morales et éthiques.
La plainte déposée par l’Afrique du Sud, accusant Israël de génocide dans la bande de Ghaza, a enfin consacré la vérité absolue que les criminels sionistes et ses alliés américains et européens ont toujours nié avec mépris et parfois avec haine. Comme si les Ghazaouis n’appartenaient pas à la race humaine et qu’ils n’ont aucun droit de vivre dans la paix et la liberté sur leur propre territoire.
Si la CIJ a rétabli enfin la crédibilité des institutions internationales, notamment onusiennes, son arrêt d’hier est une consécration d’une forte mobilisation à travers le monde, même en Occident. Des centaines d’avocats et des dizaines d’ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales ont ficelé un dossier aussi lourd et précis que celui qui a été monté en 1945 avant le procès de Nuremberg contre les criminels nazis.
Cette agression sioniste barbare contre les populations civiles et les massacres quotidiens commis dans l’indifférence des Etats occidentaux, calculateurs ou otages, a enfin été retenu par les juges de la CIJ. Celle-ci vient ainsi de déterminer que les bombardements et les tueries sauvages de l’entité sioniste sont « plausiblement génocidaires », et que des mesures provisoires seront prises sur cette base.
Les opinions mondiales ne se sont pas trompées quand ils n’ont cessé de manifester chaque week-end dans les grandes capitales du monde, appelant les puissances de la planète à imposer le cessez-le-feu et à mettre fin aux crimes et à l’impunité qui date depuis 1948 en Palestine occupée.
De plus, la CIJ a ordonné à l’entité sioniste de garantir, en urgence, l’acheminement des aides humanitaires, sans obstacles, au profit des habitants de Ghaza, de sanctionner les responsables sionistes incitant à des actes de génocide et de cesser de cibler des civils et des infrastructures de base.
Faut-il rappeler que le nombre de Palestiniens tombés en martyrs dans les attaques sionistes dans la bande de Ghaza a atteint 26 000 depuis le début du carnage sioniste le 7 octobre dernier.
Enfin, le prononcé de la CIJ rappelle au monde entier qu’aucun Etat n’est au-dessus des lois, en dépit des vetos infâmes au Conseil de sécurité de l’ONU, des aides militaires massives et des déclarations intempestives et des accusations contre les résistants palestiniens.
Aujourd’hui, il est clair que tous les pays ont désormais des obligations juridiques claires pour mettre fin à la guerre génocidaire menée par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien et pour garantir qu’ils n’en soient pas complices.
A ce propos, cette décision conforte la position de l’Algérie qui a appelé, dès le début du carnage, à une saisine massive des instances juridictionnelles internationales sur la multiplicité des crimes réprimés par le droit international humanitaire perpétrés par les forces d’occupation israéliennes.
La décision du CIJ “témoigne de la justesse de l’initiative du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, premier Chef d’Etat à appeler à une saisine massive des instances juridictionnelles internationales”, a indiqué vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
Tebboune, “a été le tout premier Chef d’Etat à appeler à une saisine massive des instances juridictionnelles internationales de la multiplicité des crimes réprimés par le Droit international humanitaire perpétrés par les forces d’occupation israéliennes à Ghaza, souligne la même source.
C’est ainsi que l’Algérie va demander une réunion du Conseil de sécurité dans les plus brefs délais en vue de donner un effet exécutoire au prononcé sur les mesures provisoires qui s’imposent à l’occupation israélienne, qui a un délai d’un mois pour répondre à la CIJ.