Cour d’Alger : Louh installe le nouveau président
Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a procédé, lundi, au siège de la cour d’Alger à l’installation officielle de Abdi Benyounes, en qualité de président de cette juridiction en remplacement de M. Brahimi Slimane.
L’installation s’est déroulée en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya entre autre le wali d’Alger M. Abdelkader Zoukh et de l’actuel procureur général de la cour, Belkacem Zeghmati. Le ministre a, dans une brève intervention, affirmé que ces nominations rentrent dans le cadre des décisions prises par le président de la République en sa qualité de premier magistrat du pays, et plus précisément du mouvement partiel qui a touché les différentes cours de juridiction implantées à travers le territoire national.
Dans le même contexte, il a indiqué : « Je suis satisfait de l’installation du nouveau président et de la confiance placée en lui par le président de la République ». Tayeb Louh a, par ailleurs, tenu à préciser que dans le cadre de la réforme du secteur : « Trois nouveaux tribunaux seront incessamment créés conformément au nouveau découpage judiciaire. Il s’agit du tribunal de Draria, Zéralda et celui de Birtouta ».
Le ministre a, en outre, souligné que : « Le tribunal de Rouiba qui dépendait de la cour de Boumerdés relèvera désormais de la cour d’Alger car il sera remplacé incessamment par le tribunal de Khemis El Khechna. » M. Louh a fait savoir que : « Des tribunaux administratifs seront créés au cours de l’année en cours, et ce dans le but d’atténuer la pression que connaît le tribunal administratif d’Alger sis à Bir Mourad Rais ». Il a en outre affirmé que : « l’actuel siège de la cour d’Alger ne répond pas aux exigences de l’heure c’est pourquoi d’ailleurs, la tutelle a placé un groupe de travail pour la création d’un nouveau siège de cette importante juridiction qui regroupe cinq tribunaux ». Le ministre a déclaré qu’un projet de loi portant sur la protection et la promotion des droits de l’enfant se trouve actuellement au niveau de la chambre basse, permettant la présence d’un avocat au cours de l’enquête préliminaire et même au moment de l’emplacement de ce dernier en garde à vue.