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Nationale

Coups tordus, financements occultes et assassinats: Les dessous des complots du MAK

Coups tordus, financements occultes et assassinats: Les dessous des complots du MAK
Ferhat Mhenni et ses parrains

Pour les sceptiques qui continuent de démentir l’existence de liens entre l’organisation terroriste MAK, de son chef Ferhat Mehenni et l’entité sioniste, Eddy Cohen, l’un des faiseurs d’opinion en direction des pays arabes, vient d’apporter une réponse des plus claires. Mardi 11 avril, cet agent attitré du Mossad a invité à un chat-room sur Twitter, un des lieutenants de Mehenni, Aksel Bellabaci, pour débattre « des crimes algériens contre le peuple kabyle » et pour « l’autodétermination de ce peuple ». Une rhétorique qui rappelle, à s’y méprendre, celle adoptée par le Makhzen marocain dont le fantasme suprême est de démembrer l’Algérie.

Triste sort de celui qui se présente comme un poète et un chanteur épris de liberté et de démocratie. Ferhat Mehenni puisque c’est de lui qu’il s’agit, semble avoir atteint les abysses d’une fosse sans fond. Devenir le faire valoir de l’entité sioniste, et de son allié, le Makhzen est un reniement qui n’a d’égal que les retournements des traitres et des félons.

Eddy Cohen

Tweet d’Eddy Cohen

Car la félonie est devenue une carte politique pour celui qui s’est allié au diable contre son propre pays, l’Algérie pour laquelle son père s’est sacrifié durant la révolution nationale. Pis, tel Saint Thomas qui aurait dit « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais », le chef terroriste du MAK, leader autoproclamé, apôtre de la démocratie et chantre des droits de l’homme lorsqu’il s’agit d’imposer des normes importées à l’Algérie, montre en réalité le visage hideux d’un autocrate aux pulsions despotiques, rêvant d’être le « président à vie » d’un pays qui n’existe que dans son imaginaire et dans celui de ses adeptes désespérés.

La liberté est une valeur que seuls les peuples qui ont arraché leur indépendance peuvent apprécier le sens profond. Les Algériens qui ont payé un lourd tribut pour sortir de la longue nuit coloniale connaissent mieux que quiconque la valeur de la liberté, et ce n’est pas n’importe quelle personne qui peut venir à partir de tribunes antinationales, leur donner des leçons de liberté, d’humanisme ou de patriotisme.

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Dernière apparition de Mhenni le 23 février 2023 sur i24

C’est le pari perdu de Ferhat Mehenni que de vouloir s’imposer au peuple algérien comme le hérault de la liberté, des droits de l’homme et de la démocratie à partir de la chaine israélienne I24 News et des plateaux de télévisions du Makhzen. Le désormais chouchou des médias sionistes fait montre d’une inconséquence flagrante. Pourquoi ? Parce que crier haut et fort son attachement à la liberté à travers des médiums de pays colonisateurs et oppresseurs que sont l’entité sioniste et le Makhzen est le comble de l’ironie.

Quand l’hôpital se moque de la charité ! Depuis quand les Sionistes et les suppôts du Makhzen comprennent le sens de la liberté ? Les peuples Palestiniens et Sahraouis en connaissent quelque chose, eux qui souffrent le martyr au quotidien.

La schizophrénie de Ferhat Mehenni s’illustre également par le fait qu’il se réfugie auprès de l’ancienne puissance coloniale, la France.

Cette dernière a pratiqué une politique de la terre brulée contre la Kabylie, la wilaya 3 historique, bastion du nationalisme algérien et de la résistance contre la colonisation française, cette Kabylie que le chef du MAK, dans son délire fantasmagorique, rêve de détacher du corps national algérien. Les stigmates de l’acharnement de la France coloniale contre la wilaya III historique sont toujours là : forêts arrosées de napalm, massacres et viols de villages entiers ainsi que les sections administratives spéciales (SAS) : le déracinement et l’aliénation comme stratégie de colonisation.

Le chef du MAK porte en lui-même cette agression française parce que son père est tombé en martyr pour l’indépendance de l’Algérie. Il faut dire que le reniement n’a pas de prix !

Compromission avec des régimes coloniaux
A partir de Paris, plaque tournante de son organisation sécessionniste, Ferhat Mehenni est devenu un habitué des plateaux des télévisions sionistes et makhzeniens. Ses voyages chez l’entité sioniste, qui ne manque aucune occasion pour l’encenser, et auprès du Makhzen qui l’utilise dans sa rhétorique anti-algérienne, constituent la preuve de sa compromission avec ces deux régimes coloniaux et oppresseurs.

D’ailleurs, seuls Tel Aviv et Rabat affichent leur soutien au MAK, normal pour des régimes dénoncés par l’Algérie comme des colonisateurs qui asservissent deux peuples qui luttent pour leur indépendance et leur dignité : les peuples palestinien et sahraoui.

La compromission de Ferhat Mehenni avec le sionisme est désormais légion : outre ses accointances israéliennes, par le biais du soutien actif de l’influenceur Eddy Cohen, autoproclamé porte-parole et chef de la diplomatie du MAK, qui appelle sans cesse à la militarisation de ce mouvement à l’instar des milices sionistes, le chef de l’organisation sécessioniste est un client du puissant lobby juif en France, le CRIF dont il participe souvent à ses diners.

Du côté du Makhzen, les jeux troubles de Mehenni ressemblent à s’y méprendre avec ceux pratiqués du côté des sionistes. Coqueluche des médias à la solde du Palais royal, il a même été invité par le régime de Rabat à la coupe du monde des clubs de football. C’est finalement son « vice-président », Brahim Belabassi dit Aksil qui a fait le déplacement à sa place. C’était avant la disgrâce de ce dernier.

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Aksil Bellabaci à la coupe du monde des clubs au Maroc

Pire, une simple réflexion logique suffit à démonter l’argumentaire de celui qui appelle de ses vœux l’indépendance de la Kabylie. Comment se fait-il qu’il n’ait jamais plaidé en faveur de l’indépendance des Palestiniens ou des Sahraouis ? En poussant la question plus loin, pourquoi n’a-t-il pas réclamé l’indépendance du Rif et des Rifains, pourtant composante amazigh tout aussi que les Kabyles, lui qui cultive le berbérisme comme idéologie par opposition à la notion d’un monde arabe et musulman ?

La réponse est simple, Ferhat Mehenni sert un agenda. Un agenda anti-algérien, néocolonial, fasciste et fragmentaire qui veut fractionner l’Algérie, la faire disparaître de la carte et mettre la main sur son territoire et ses richesses. Voilà pourquoi le chef du MAK campe dans cette posture fascisante et despotique.

Un financement occulte
Un simple regard sur l’évolution de ce mouvement crée en 2001 pour réclamer l’autonomie de la Kabylie avant de verser dans les revendications d’autodétermination à partir de 2013, jette la lumière sur le côté mafieux du MAK et ses financements occultes.

En 2011 déjà, Idir Djouder, un proche de Ferhat Mehenni, accuse ce dernier d’être un « dictateur » qui se maintient grâce à la somme de 250 000 euros fournis mensuellement par le Makhzen. Un trésor avancé par le chef du MAK qui joue la carte de ses relations personnelles et de son « aura » pour garantir l’adhésion de ses partisans et leur faire croire que lui seul est capable de drainer les finances à l’organisation.

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Reste que la réalité dépasse les questions de leadership et d’« aura » du chef terroriste. Des documents administratifs de droit français (des statuts constitutifs, attestation de dépôt du capital…) font état de l’acquisition du nommé Aghilas Mehenni, fils de Ferhat Mehenni, d’une société baptisée « L’Esplanade de la Gare ». Véritable société écran et grosse machine de blanchiment d’argent, ce commerce spécialisé dans la restauration, sise au n° 16, rue Jean Bouton, Paris/France, a coûté la bagatelle de 2.9 millions d’euros.

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l’arbre qui cache la forêt…financière

Cette société dispose d’un fonds de commerce de 190 000 euros et d’un crédit bancaire de 202 000 euros. Son actionnaire unique n’est autre qu’Aghilas Mehenni, de nationalité française, qui détient 60 actions à 100 euros, soit un total de 6.000 euros. Comme quoi, même dans le commerce, les Mehenni jouent en solo. Ce qui soulève beaucoup de questions.

Mak
En fait, il s’agit d’un mode opératoire adopté par l’organisation terroriste MAK qui procède à la fois à l’investissement des fonds collectés clandestinement, et au blanchiment d’argent à travers l’achat de restaurants, hôtels et magasins en France essentiellement, véritable fief de cette organisation séparatiste.

Cette question de fonds de commerce de la famille Mehenni soulève la question de l’existence de caisses noires servant le financement des activités terroristes.

Des caisses noires alimentées par les services marocains et sionistes. Une pétition du collectif des associations amazighs algériennes datée du 19 mars 2023, jour de la Victoire, a dénoncé le financement par le Makhzen et l’entité sioniste des organisations terroristes MAK et Rachad « qui perçoivent régulièrement des montants colossaux des services marocains et israéliens non pas pour soulager la souffrance de nos populations mais pour se payer le luxe des capitales occidentales tout en poussant les citoyens à la guerre civile ».

Un agenda fascisant et despotique
Ainsi, l’inconsistance et les contradictions de Mehenni ont conduit de nombreux militants et sympathisants à se poser la question de la sincérité et de la légitimité du discours de celui qui les a convaincus de le suivre dans l’aventure de l’autodétermination.

Le doute de ses derniers a été conforté par le limogeage dès 2011 du président par intérim du MAK, Mohand Larbi Tayeb et l’exclusion de nombreux militants. La dérive a atteint le paroxysme avec l’assassinat, le 06 décembre 2022, du jeune Yugurtha Louerguioui.

Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, la sœur du défunt accuse le chef du MAK et le mouvement lui-même de vouloir étouffer la vérité sur les pratiques mafieuses dénoncées par son frère, victime d’une « liquidation ». Pis, elle accuse les « militants du MAK de vendre les détenus kabyles pour appuyer leurs dossiers au niveau des instances internationales ». Comme quoi, faute de convaincre par l’argument, le MAK utilise des pratiques mafieuses pour « impliquer » les personnes de manière forcée.

Le terrorisme avéré du MAK et de son chef masque mal les déboires et l’isolement croissant de Ferhat Mehenni. Ce dernier a profité du Hirak en 2019 pour l’infiltrer et tenter de faire imploser l’Etat algérien, toujours dans la logique de l’exécution d’un agenda extérieur anti-algérien. En 2021, ce sont les incendies de Kabylie qui ont été provoqué par quelques militants du MAK dans une autre tentative de division de la nation algérienne en jouant sur la victimisation de la Kabylie et des Kabyles face à des pyromanes à la solde du « régime ».

Après avoir marqué ses adversaires par le feu (celui des armes), voilà que Ferhat Mehenni marque ses adversaires par un autre feu (celui des incendies). Les victimes de ces incendies sont nombreuses, 103 personnes, dont 24 militaires et un bénévole lynché publiquement sur instigation des militants du MAK, Djamel Bensmaïl. L’intelligence collective du peuple algérien a été le meilleur rempart face à l’entreprise criminelle du MAK.

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Djamel Bensmail, lynché par le MAK pour embraser la Kabylie

L’autoritarisme d’un “président à vie”
Dérives criminelles, dérives sectaires, tentations fascisantes, le chef du MAK ne recule devant rien pour assoir son hégémonie sur le mouvement. Taire les voix discordantes est un mode opératoire prisé par l’ancien chanteur des années 1970-1980. Après avoir obligé l’ancien président de la structure du MAK en Kabylie, Bouaziz Aït Chebib, à démissionner en novembre 2016, Ferhat Mehenni a accusé celui-ci d’avoir « liquider » un militant du mouvement en le « donnant » à la police de Makouda.

En réponse, Aït Chebib accuse Ferhat d’avoir appelé à son lynchage publiquement, le « tenant pour responsable de toute atteinte contre sa personne et contre les militants qui dénoncent la fascisation croissante du mouvement ».

Ultime dérive totalitaire, en date du 06 mars 2023, Ferhat Mehenni opère un changement à la tête de son pseudo gouvernement. Ainsi, et afin d’endiguer les ambitions jugées démesurées de Brahim « Aksel » Belabbaci, lui-même fiché terroriste en Algérie, le chef du MAK a nommé Hanafi Ferhouh, en tant que pseudo-premier ministre du « MAK-GPK ». Le disgracié aurait menacé le leadership de Ferhat, car avec l’appui du Makhzen, Aksel était devenu incontrôlable. Le choix de Hanafi Ferhouh n’est pas fortuit. Ce dernier est issu d’une famille très proche de la famille de Ferhat Mehenni. Le népotisme est apparemment une marque de fabrique du MAK. Dans la foulée du précédent changement, Zidane Lafdal a été nommé au poste de pseudo vice-président du GPK/ANAVAD. Il est désormais établi que le MAK fonctionne comme une secte terroriste, fasciste et exclusive.

En réalité, cette fascisation reflète un autoritarisme croissant et quasi-irréversible de celui qui se donne le droit de revendiquer l’alternance et le changement au pouvoir en Algérie. Ce Saint Thomas des temps moderne refuse d’appliquer sur lui-même et sur son organisation les principes qu’il prétend porter et défendre. L’argument financier pour se maintenir en qualité de deus ex machina, la décapitation de toutes velléités de dissidences et de voix dissonantes sont le secret du maintien de Ferhat Mehenni à la tête du MAK.

Les défections en cascade, les appels croissants à la tenue d’élections pour le renouvellement des structures du MAK sonnent le glas d’un mouvement moribond. Le testament politique de Ferhat sera celui de l’échec patent de toute compromission sur le dos de l’Algérie. Déjà, une simple consultation véritablement « démocratique » sur Internet sur le devenir du mouvement scellera le sort du félon, qui passera à la trappe de l’histoire.

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