Coupe Davis: Le tennis algérien affiche ses graves lacunes

Motus et bouche cousue à la Fédération algérienne de Tennis. Presque normal que la petite balle jaune e s’en retourne bredouille d’Afrique du Sud. Sans la moindre victoire, l’Algérie est reléguée au groupe 4 en Coupe Davis. Tout naturellement et laisse sans voix du côté des responsables
L’Algérie, qui n’a enregistré aucune victoire en coupe Davis 2023 (Pretoria, Afrique du sud), est reléguée, sans surprise, comme on le craignait d’ailleurs dès le début du tournoi, au groupe 4 pour l’édition 2024.
Pas le niveau et c’est payé cash avec cette nouvelle sanction pour un élève certes studieux mais n’avait pas les moyens d’entretenir l’illusion devant des adversaires en progression constante dénotant du développement de la discipline sur le continent pendant qu’en Algérie, doucement, inexorablement, on touche le fond. Conséquence logique d’une gestion frisant le bricolage.
Les tennismen ont donc rejoint le pays sur la pointe des pieds avec, dans les bagages, quatre défaites plus que lourdes à porter. Et ça fait beaucoup pour des jeunes qui ont pourtant le talent pour mieux faire. Du moins, s’éviter une telle désillusion. Mais le talent, seul, ne suffit pas. Car derrière, et c’est là tout le problème, le vide.
On passe d’un revers à un autre sans donner l’impression de bouger, tant le malaise, palpable, n’a d’écho que le … silence assourdissant qui nous parvient de la Fédération algérienne de Tennis (FAT) que la dégringolade en règle, résultats catastrophiques se suivant et se ressemblant depuis quelques temps. Impassibles et sans réaction.
Comme si, après la sonnette d’alarme tirée par exemple au sortir d’une participation aux derniers Jeux Méditerranéens d’Oran à l’été 2022 fera date par la très mauvaise tenue de route de nos représentants auxquels on pouvait accorder quelques circonstances atténuantes au regard du haut niveau de l’adversité, les dirigeants sensés se pencher sur la déroute et la dégringolade qui suit malheureusement son cours, n’intéressait personne.
Impuissance et manque de solutions. Pourquoi ? Avec le silence observé par le Bureau présidant aux destinées d’une discipline ne manquant, loin s’en faut, pas de talents (on se répète), on ne peut, du côté des amoureux d’un jeu en mesure de donner de la joie à ses pratiquants en quête de moyens et d’une meilleure prise en charge (au minimum un plus d’attention) que se poser des questions sur un avenir s’inscrivant en pointillés. Qui n’avance pas recule.
Après le voyage en Afrique du Sud où les Verts ont lamentablement échoué à maintenir la flamme, pour ne pas dire l’espoir avec un bilan catastrophique dans cette édition de Coupe Davis où ils en étaient réduits, au bout de trois sorties, à jouer pour le maintien dans le Groupe 3 avant d’échouer lamentablement, devant les Namibiens (défaite 2-1), lors du match barrage.
Ainsi, le détour par la capitale sud-africaine est, peut-être, la gifle de trop, fatale, en mesure de faire bouger les choses. Rien n’est moins sûr à voir la position de l’autruche adoptée par des élus qui ne semblent pas, outre mesure, s’en inquiéter. Ce qui est au contraire sûr, est que l’avenir ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Sombre tableau . . .
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