Journées du Théâtre Amazigh : Sept pièces sur les planches – Le Jeune Indépendant
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Culture

Journées du Théâtre Amazigh : Sept pièces sur les planches

Journées du Théâtre Amazigh : Sept pièces sur les planches

La deuxième édition des journées nationales du Théâtre Amazigh s’ouvre ce lundi au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi (TNA). Un programme riche et varié a été concocté pour accueillir cet événement qui coïncide avec la célébration du nouvel an amazigh, Yennayer 2973.

Sept représentations théâtrales sont au menu, jusqu’au 12 janvier. La pièce théâtrale «Rosa Hnini» ouvrira le bal de cette nouvelle édition. Mise en scène par Ahmed Khoudi et produite par le Théâtre régional de Tizi-Ouzou, cette pièce sera présentée ce lundi la salle Mustapha Kateb du TNA.

Inspiré de l’œuvre de l’auteur britannique John Boynton Priestley « An Inspector Calls » (Un inspecteur vous demande) écrite en 1944, la représentation théâtrale «Rosa Hnini», relate l’histoire d’une jeune fille retrouvée morte après avoir bu de l’acide.  Berregreg, un inspecteur de police arrive en plein nuit chez cette famille (Boulagab),  riche, afin d’enquêter sur le décès de Roza.

Cet inspecteur bizarre campé par Yazid Sahraoui a réussi à piéger cette famille, avec ses questions embarrassantes. Cette dernière, confuse s’est mise à divulguer toutes les informations qui la reliaient à la jeune défunte.

Cette satire sociale critique les mœurs des riches et les rapports qu’ils entretiennent avec les plus démunis, ainsi que les violences infligées aux femmes.

La pièce a passé sur scène est « Asderfef » (Tâtonnement) adapté par  Sadek Yousfi de la célèbre œuvre « les chaises » d’Eugène Ionesco. Cette comédie tragique interroge le sens de la vie, la création et la condition humaine dans un registre de l’absurde. Lui succédera sur scène « Idh Amellal » (la nuit blanche), de l’association culturelle « El Anis » de Ouacif. La pièce est une adaptation par Mohamed Amine Kadi, du texte de Tallal Nassr Eddine, et mise en scène par Makhlouf Loucheni.

La pièce « Hariq lada El mattafi’e » (Un incendie chez les pompiers), produite par la coopérative culturelle El Lamsa de Batna, et mise en scène par Ali Djebara, est aussi au programme. Cette comédie noire traite plusieurs messages relatifs à la société algérienne, à la corruption et la bureaucratie.

La représentation « Tin Akken » écrite par Nacera Benyoucef et mise scène par Sofiane Mesbah, produite par l’association « Ithrane » de Takerboust (Est de Bouira), aborde le combat de la femme dans la société face aux inégalités.

Le monodrame « Saliha et alf tekliha » de l’association « Basma » de Tébessa, qui raconte l’histoire de Saliha, une femme battante, amoureuse de la vie mais aussi rebelle. Elle doit faire face à une société machiste qui opprime la femme. Le spectacle « Anzar » (un personnage de la mythologie berbère d’Afrique du Nord, personnalisation de la pluie), mise en scène par Abdellatif Ghachoua et produit par l’Association El waha pour les arts de Touggourt,  raconte l’histoire d’un différend entre deux tribus amazighs voisines.

Un spectacle chorégraphique pour célébrer les traditions et les coutumes des amazighs, sera présenté par la troupe féminine Takoucht, pour le chant et la musique amazigh de Tizi-Ouzou.

Au menu également une rencontre sous l’intitulé « l’expression théâtrale chez les amazigh en général et le d’Ayred (lion)  de Béni Snous de Tlemcen », qui sera animé par Abdellah Bendaoued, Hamid Bilek, Hacène Halouane, et Mustapha Laouk.

Pour rappel, cette deuxième édition revient après trois ans d’absence pour raison de pandémie. La première édition a été organisée.

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