Constantine: Trois dealers arrêtés en possession de 6700 psychotropes

Les services de sécurité de Constantine poursuivent leurs efforts de lutte contre le narcotrafic. Ce combat devenu malheureusement quotidien met chaque jour fin aux activités de trafiquants de tout bord.
Ce lundi, un dealer a été arrêté en possession de trois plaquettes de prégabaline, soit une cinquantaine d’unités, et d’une quantité de kif traité.
Il a été mis fin aux activités du mis en cause lors d’une ronde d’une patrouille des éléments du 16ème arrondissement de la sûreté urbaine, lesquels avaient suspecté le comportement de l’individu avant de l’appréhender.
Une fouille corporelle leur permit de saisir les produits. Le mis en cause sera alors conduit au siège de l’unité pour complément d’enquête avant sa présentation devant la juridiction compétente. Les chefs d’inculpation de vente illégale de drogue et de produits pharmaceutiques à effet psychotrope ont été retenus contre lui, apprend-on de source policière.
Le véritable coup de filet de la semaine a été réalisé ce week-end. Un total de 6 500 unités du même produit de fabrication étrangère ont été saisies et deux dealers arrêtés par les éléments de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire de la sûreté de Constantine. Deux personnes âgées de 41 et 43 ans ont été arrêtées au cours de l’intervention, précise-t-on de même source.
L’opération policière a été réalisée sur la base d’informations parvenues à la brigade sur les intentions de deux dealers originaires d’une wilaya limitrophe visant à écouler la marchandise via Constantine dans une autre wilaya de l’Est du pays. Des recherches et investigations ont permis alors aux enquêteurs d’identifier les suspects et leur véhicule. Ils seront ainsi appréhendés au niveau d’un point de contrôle placé sur un des carrefours de la ville d’El Khroub, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.
La fouille permet aux policiers de récupérer près de 6600 unités de prégabaline connu dans les milieux mafieux sous le pseudo d’«Essaroukh». La marchandise était soigneusement dissimulée à l’intérieur des doublures intérieures des portières arrière du véhicule, apprend-on en outre.
Le complément d’enquête d’usage terminé au niveau du siège de la brigade, les deux dealers sont alors présentés devant la juridiction territorialement compétente.
Pratique illégale de la profession de la santé, contrebande avec utilisation d’un moyen de transport sont entre autres chefs d’inculpation retenus à leur encontre par le parquet du tribunal.
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