Constantine : Portes ouvertes sur l’orientation scolaire 

L’année scolaire tire à sa fin et les examens de fin de cycle pointent à l’horizon. Dans quelques semaines, les élèves de la quatrième année du cycle moyen et ceux de la première et troisième année secondaire seront appelés à faire un choix pour la suite de leurs études.

Dans cette optique, la direction de l’éducation de Constantine en collaboration avec les secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la formation professionnelle organisent des portes ouvertes afin de mettre à la disposition des élèves et lycéens une plate-forme informative à même de leur permettre de faire le choix qui sied le mieux à leurs capacités et aptitudes. L’événement abrité par un des halls du lycée El-Houria supplantant les hauteurs du quartier Coudiat en plein centre-ville, s’étalera sur trois jours, du 25 au 27 avril.

Doté d’une documentation bien fournie et marqué par une présence en force à l’évènement, le stand de la direction de l’éducation était très animé. Dépliants et autres brochures bien détaillés sur les débouchées ont ainsi été mis à leurs dispositions des lycéens.

Idem pour le secteur de la formation professionnelle qui semble avoir pris au sérieux le rendez-vous. « La formation professionnelle, une aubaine pour ceux parmi les élèves qui échoueront à l’examen final, vise à canaliser cette catégorie de jeunes filles et garçons », dira d’ailleurs au jeune indépendant le premier responsable du secteur. Mohamed Trad précisera en outre : « en l’absence d’une qualification professionnelle, un recalé du système scolaire sera condamné à une double exclusion, sociale et professionnelle. 

Il appellera, ainsi, tous les acteurs gravitant autour de la sphère éducative et de la formation professionnelle à contribuer à la réussite de cette manifestation.  «Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie prônée par le secteur et dont l’objectif est de ratisser large du côté des jeunes en quête d’une qualification professionnelle, et ce, avant le début des inscriptions relatives à la prochaine session du secteur », a-t-il précisé. « Ces journées se présentent pour nous, en tant qu’acteurs, comme une opportunité pour tisser des liens permanents avec nos partenaires et avec le public », dira-il en substance.

Pour sa part, le secteur de l’enseignement supérieur s’est fait plutôt discret. A peine une dizaine de départements et d’instituts issus des universités des Frères Mentouri, Saleh Boubnider, Abdelhamid Mehri ou encore de l’Université islamique ont pris part au rendez-vous dont celui, en côte ces dernières années, de l’informatique, de la biologie, des sciences de la communication, et des sciences sociales, entre autres.

Administrateurs, enseignants et conseillers pédagogiques semblaient en tous cas disposés à fournir, dépliant et autres documents à l’appui, l’information nécessaire aux jeunes filles du mythique lycée, le seul d’ailleurs ayant résisté à la vague de mixité qui a touché la totalité des établissements scolaires de la capitale de l‘Est.

A noter toutefois la présence très remarquée de l’institut des Beaux-arts et de l’institut de Musique, annexe de l’institut supérieur de musique de Batna. Un ton très particulier avec une exposition de tableaux d’élèves des beaux-arts ou encore une exposition d’instruments de musique à corde et à vent ont imprégné une note toute particulière au rendez-vous.