Conseil des enseignants des lycées : Le bureau de Médéa revendique sa reconnaissance
Le bureau du syndicat du conseil des enseignants des lycées (CELA) a indiqué dans un communiqué daté du 17/11/2022 que « suite à différentes rencontres du syndicat du conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA), plusieurs points ont été évoqués lors de la dernière réunion de ses membres qui s’est déroulée le 16 novembre.
Dans son communiqué, le bureau de wilaya du CELA indique que « deux mois après la rentrée scolaire 2022/2023 et partant de notre conviction et de la responsabilité portées sur notre dos pour défendre l’école algérienne, les travailleurs et les professeurs », les points ci-dessous ont été soulevés.
Le bureau de wilaya du CELA qui se considère comme un partenaire social, a toujours mis en avant le dialogue comme point cardinal dans toutes ses actions et ses revendications, en dépit des « réactions restrictives de la direction de tutelle dans le traitement des préoccupations des travailleurs », et ce, en application des instructions du ministère de l’éducation relatives à l’écoute et à l’accueil du partenaire social ».
A ce propos, le bureau de wilaya du CELA demande à la direction de tutelle de mettre fin à la fermeture des voies du dialogue avec le partenaire social et de répondre à ses revendications concernant l’importante charge horaire de l’enseignement affectant certaines matières tels que l’Histoire et la langue française.
Une situation qui, selon les termes du communiqué, démontre l’iniquité dans la répartition des postes budgétaires, une conséquence de la non-association du partenaire social lors de l’élaboration de la carte scolaire. Mais pas seulement, le CELA demande que soient définies les critères concernant les mutations administratives afin d’arriver à un allègement des surcharges et d’éviter que se créent des situations de tension chez les travailleurs pouvant dégénérer en contestations…
En outre, le CELA fait état d’un sous-encadrement administratif constaté dans certains établissements, demandant que soit procédé à la mise en place d’un calendrier sur les délais de régularisation des arriérés et impayés des travailleurs, la remise des arrêtés de titularisation à leur destinataire dès leur signature, la réactivation de la commission de médiation pour éviter le recourir systématique aux commissions de discipline, la possibilité de réserver un quota de logements aux enseignants, etc.