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Nationale

Conseil de sécurité : L’Algérie recadre sévèrement le Makhzen

Conseil de sécurité : L’Algérie recadre sévèrement le Makhzen

Le Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Nadir Larbaoui, a infligé au représentant du Makhzen à New York une véritable humiliation. Larbaoui a démonté et balayé du revers de la main, dans une lettre publiée par le Conseil de sécurité, les allégations mensongères et fallacieuses que proférait l’inénarrable ambassadeur marocain, Omar Hilale, au sujet du Sahara occidental, tout en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux de ce conflit.

Comme à ses habitudes, le représentant marocain, en parfait prestidigitateur, tente d’induire en erreur la communauté internationale par des propos et des attaques infondées contre l’Algérie pour dévier la question sahraouie de ses réalités historiques et faire prévaloir le prétendu « plan d’autonomie » comme seule issue au problème du Sahara occidental. Il reçoit à chaque fois une sévère réponse de Larbaoui et un recadrage qui met à nu les velléités marocaines.

Dans une nouvelle lettre adressée au président et aux membres du Conseil de sécurité ainsi qu’au Secrétaire général de l’ONU, en réponse à la lettre adressée par le représentant marocain au Conseil de sécurité, l’ambassadeur Larbaoui a, cette fois-ci, dévoilé l’étendue de l’indigence intellectuelle et politique de l’ambassadeur marocain.

Une lettre « sentence » à la mesure du sérieux, de la respectabilité et de la rigueur d’une diplomatie algérienne forgée et portée par les valeureux enfants militants des causes justes, parce qu’héritiers d’une glorieuse Révolution.

Dans sa lettre, publiée par les Nations unies en tant que document officiel du Conseil de sécurité, l’ambassadeur a déroulé un véritable plaidoyer, sans détours et sans appel, dans la forme et dans le fond, par lequel il déploie un argumentaire solide et tire à boulets rouges sur les arguties éculées du représentant du Makhzen.

Il rappelle que le représentant du Maroc, puissance occupante au Sahara occidental a, comme ce fut le cas par le passé, continué à faire, de manière inappropriée, des allégations directes fallacieuses et mensongères, accompagnées d’accusations inacceptables contre l’Algérie.

« La lettre du représentant du Maroc est totalement hors contexte, manifestement trompeuse, comme c’est toujours le cas à chaque fois qu’il est acculé par les faits indéniables et les vérités historiques irréfutables sur la situation dans le territoire occupé du Sahara occidental », a-t-il expliqué, ajoutant que « cette lettre reflète aussi les attentes ambitieuses et biaisées de quelqu’un qui ose espérer des réponses à sa lettre incohérente et insensée ».

Pour le diplomate algérien, cette espérance qui ne peut émaner que d’une parfaite incarnation de sa tendance « désespérée, zélée et aveugle à tirer d’abord et viser plus tard », allusion subtilement appropriée faite à Omar Hilale, « le représentant éternel du Karma de la bêtise itérative ».

Il poursuit, en balayant d’un revers de main, « les élucubrations dont regorge la missive marocaine, pour imposer solennellement les termes de référence d’un réel débat d’idées que, le sieur Omar Hilale ne saurait supporter parce qu’atteint d’un vertige étourdissant l’empêchant de prendre de la hauteur intellectuelle, encore moins de se hisser au niveau du discours connu et reconnu de la diplomatie algérienne ».

Dans un style didactique, élaboré et civilisé, Nadir Larbaoui réintroduit les vraies questions sur le conflit au Sahara occidental que le Maroc et certains pays semblent éluder en ces moments de montée des diplomaties transactionnelles et de « normalisation » de « l’anormal ».

Mise en garde contre le « plan d’autonomie » marocain

Les neuf volets évoqués par l’ambassadeur algérien dans sa réponse portent sur un rappel du statut du Sahara occidental, le statut du Maroc en tant que puissance occupante de ce territoire non autonome, le partage d’abord et l’annexion ensuite par le Maroc du territoire sahraoui, l’identification des deux parties au conflit et sur le mandat de la MINURSO.

Il revient également sur l’opposition du Maroc à la surveillance de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental par la MINURSO et par d’autres mécanismes onusiens, l’obstruction du Maroc au règlement pacifique du conflit, la responsabilité du royaume dans la rupture du cessez-le-feu et sur l’escalade du conflit et le caractère injuste, colonial et irréaliste de la soi-disant « proposition d’autonomie ».

Déconstruisant le contenu, les fondements et les objectifs du soi-disant « plan d’autonomie » présenté par la puissance occupante au Sahara occidental, Larbaoui a affirmé qu’il constitue un précédent dangereux qui menace le fondement même de la légalité internationale et la Charte de l’ONU.

« Accorder un quelconque crédit à la puissance occupante et à son ‘plan d’autonomie’, signifierait donc que, pour la première fois depuis la création de l’ONU, la communauté internationale légitimerait l’occupation et l’annexion d’un territoire et la domination de son peuple par la force », a-t-il souligné.

De plus, a-t-il argumenté, l’idée même d’envisager ce plan reviendrait à « s’accommoder d’un plan rétrograde allant à l’encontre de la doctrine de décolonisation bien établie et bien connue de l’ONU ».
M. Larbaoui a, comme il a tenu à le préciser au départ, donné à sa lettre un objectif qui visait « exclusivement à répondre aux réelles questions que le représentant de la puissance occupante au Sahara occidental est terrifié à l’idée de poser, mais aussi incapable d’entendre parler de la réalité du conflit au Sahara occidental qu’il tente vainement, par des allégations fallacieuses et mensongères, de dévoyer ou d’occulter ».

Ce représentant ainsi que son pays « n’ont pas conscience que le peuple sahraoui a prouvé depuis presque 50 ans, ses capacités de lutte et de résilience, en faisant échec à toutes les tentatives de lui imposer le fait accompli ».

« C’est bien la preuve que toute solution doit passer par l’incontournable expression libre du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, à l’instar de tous les peuples du monde et mettre ainsi fin à la grande injustice faite à son encontre », a-t-il conclu.

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