Conseil de sécurité de l’ONU : Attaf prend part à la réunion sur la Palestine
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a été chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour représenter l’Algérie lors d’une réunion de haut niveau du Conseil de sécurité. Cette réunion, qui s’est tenue hier à New York, a été consacrée à la question palestinienne, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
En tant que seul membre arabe du Conseil de sécurité, l’Algérie joue un rôle important dans les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. L’objectif de la réunion est de mettre fin à l’agression de l’entité sioniste et de lever le blocus imposé par cette dernière aux efforts de secours et d’aide humanitaire, souligne le document du MAE.
Outre sa participation à la réunion, le chef de la diplomatie algérienne a prévu des rencontres bilatérales avec ses homologues des pays membres du Conseil de sécurité, ainsi qu’avec un certain nombre de représentants des pays arabes frères, précise la même source.
La participation de haut niveau de l’Algérie à cette réunion témoigne de son engagement envers la question palestinienne et de son soutien aux efforts visant à résoudre le conflit de manière pacifique et juste. Cela confirme également la détermination d’Alger à défendre les droits des peuples opprimés, à l’instar du peuple sahraoui, et à œuvrer en faveur d’un monde plus équitable pour tous.
Notant que l’Algérie avait provoqué le 12 janvier courant une réunion du Conseil de sécurité sur le risque de déportation qu’encourt la population de Gaza. Elle avait appelé lors de cette réunion la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à rejeter d’une «seule voix » le déplacement des Palestiniens.
Le représentant de l’Algérie au Conseil de sécurité, Amar Bendjama, avait rappelé les déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a souligné que «ce qui se passe à Gaza restera une marque d’infamie dans la conscience de l’humanité », soulignant que « personne dans cette salle ne doit rester silencieux face à ces projets. Le silence est synonyme de complicité ».
Pour le diplomate algérien, la situation à Gaza interpelle car ce qui s’y passe dépasse l’entendement, sans oublier aussi ce qui se passe en Cisjordanie et à El-Qods. Notant que le bilan provisoire de l’agression sioniste lancée depuis plus de trois mois contre la bande de Ghaza, s’est élevé hier, à 25.490 martyrs et plus de 63.000 blessés.
La position de l’Algérie sur la question palestinienne est ancrée dans une longue tradition de solidarité avec les peuples opprimés et dans son engagement en faveur du respect des droits de l’homme et du droit international. Cette position reflète également les valeurs de justice et d’égalité qui sont au cœur de la politique étrangère algérienne.
L’implication de l’Algérie dans ces questions démontre son engagement envers la justice et la paix au niveau international. En tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité, l’Algérie a l’occasion de faire entendre sa voix et de promouvoir des solutions équitables et durables pour les conflits mondiaux, en particulier ceux qui touchent de près les populations opprimées, à l’instar des peuples palestinien et sahraoui.
Pour rappel, l’Algérie a été élue le 6 juin 2023 pour un mandat de deux ans (2024-2025) comme membre non-permanent du Conseil de sécurité par 184 voix des pays membres de l’ONU.