Conflit MCA/SSPA vs CSA : Qui veut jouer à qui gagne … perd ?
Le club du Mouloudia d’Alger et la SSPA qui le gère font face, depuis un moment déjà, à un problème majeur posé par le club sportif amateur (CSA), après que le délai d’engagement des clubs pour la saison 2023-2024 ait expiré le 31 du mois d’août passé.
L’accord entre les deux franchises sportives est tombé à l’eau et que ces dernières n’ont pas trouvé de terrain d’entente lors de nombreuses négociations toutes non abouties. Coïncidence, le MC AlgerMC Alger Le Mouloudia Club d'Alger plus couramment abrégé en Mouloudia d'Alger ou encore MCA, est un club omnisport algérien fondé le 7 août 1921 et basé à Alger. Le Mouloudia Club d'Alger est la seule équipe algérienne qui a réussi à gagner le triplé en 1976 et en remportant le premier trophée continental. se retrouve désormais confronté aux mêmes problèmes que ceux vécus par ses voisins de l’USM Alger.
Des problèmes à la limite de l’insoluble avec le club amateur qui ajoutent un peu plus de poids à la saga des frictions auxquelles nous assistons avant le début de chaque saison de football. Le club amateur (CSA) a été le premier à étendre le linge le sale public, en accusant, dans un communiqué, la société commerciale (SSPA), de manque de communication. En effet, dans ledit communiqué, le même CSA exprimait sa préoccupation concernant le silence prôné par l’autre partie dans le dossier de renouvellement de la convention SSPA-CSA pour la saison 2023-2024, et a également réitéré sa volonté de réviser et finaliser le projet de convention afin de garantir que l’équipe de football puisse débuter la nouvelle saison dans des conditions optimales, comme mentionné dans le même communiqué.
Le club sportif amateur a rendu publique cette déclaration lors d’une conférence de presse tenue par des athlètes de diverses sections du Mouloudia, notamment le handball, le basketball, la natation, l’athlétisme et la boxe, et au cours de laquelle ils ont exprimé leur préoccupation quant aux conditions difficiles vécues, notamment concernant leur préparation pour la nouvelle saison. Cependant, la SSPA a été vive en répondant rapidement aux accusations du CSA, par une autre sortie médiatique.
En assurant que « toutes ses actions dans ce dossier avaient été réalisées en stricte conformité avec la loi. » Elle a également précisé qu’elle avait « demandé au CSA un bilan financier bien conforme aux normes, dans le but de faciliter la collaboration avec le club amateur, comme indiqué. » Avant de noter qu’« à la date du 31 août 2023, l’administration avait reçu un courrier du CSA, explicitement privé et destiné au seul président Hakim Hadj-Radjem qui se trouvait alors en dehors du pays en raison du stage de l’équipe première en France. » Le club et la SSPA se renvoient ainsi la balle en qualifiant, chacun, « les exigences de l’autre camp, de démesurées » et que, à titre d’exemple, « les demandes financières du CSA ont augmenté de manière significative, passant d’environ quatre milliards à 45 milliards en une seule fois ». Il reste qu’en réglant le paiement d’une amende de 500 000 dinars (50 millions de centimes), le « Doyen » a la possibilité de reconduire son engagement pour la nouvelle saison.
Cependant, la direction du club « vert et rouge » sera dans l’obligation de dépenser et de se séparer d’une sacrée somme d’argent qui aurait pu être utilisée à d’autres fins en cas de besoin, en l’ajoutant, notamment, au budget des transferts ou au budget salarial. Qui a tort, qui a raison ? la réponse est simple : en dehors du football, c’est les autres disciplines, fierté du mouvement sportif national, qui payent les pots cassés. Immense gâchis.