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Energies

Conférence arabe sur l’énergie : Les engagements de l’Algérie

Conférence arabe sur l’énergie : Les engagements de l’Algérie

Les évolutions internationales sur les marchés de l’énergie et leurs répercussions sur le secteur de l’énergie arabe, ainsi que les sujets liés à l’énergie, à l’environnement et à la durabilité, ont été au centre de la 12e édition de la conférence arabe sur l’énergie, ce lundi à Doha (Qatar), sous le thème « Energie et coopération arabe ».

Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, qui a participé à cette conférence accompagné des PDG de Sonatrach et Sonelgaz, a affirmé que celle-ci se tient dans un contexte « très particulier » caractérisé par des perturbations et des développements multiples, qu’ils soient liés à l’évolution structurelle de l’industrie pétrolière et gazière, aux énergies nouvelles et renouvelables, ou à la situation géopolitique dans certaines régions productrices d’énergie, qui ont eu un impact considérable sur les approvisionnements énergétiques et provoqué des fluctuations et une instabilité de leurs marchés.

Quant au plan de développement stratégique du secteur de l’énergie et des mines en Algérie, il a expliqué que ce dernier vise à garantir « la sécurité énergétique », reconnaissant le défi double auquel l’Algérie est confronté dans le cadre du respect de ses engagements. Celui de couvrir la demande nationale en énergie et à développer le tissu économique et industriel du pays en conservant les exportations, notamment de gaz en atteignant le niveau optimal, et celui de travailler à honorer ses engagements futurs envers ses clients à l’étranger.

Il a également souligné que la stratégie de l’Algérie repose essentiellement sur le renouvellement des réserves et de la production de combustibles, en sus du développement des activités génératrices de richesse, telles que la pétrochimie, le raffinage et le développement de l’industrie des produits miniers. Les réformes structurelles en cours visent également à diversifier notre économie, à réduire la dépendance aux revenus des combustibles, et à intensifier les efforts pour fabriquer localement les intrants des activités énergétiques.

Selon lui, une transition dans le domaine de l’énergie a été inscrite comme objectif prioritaire pour l’Algérie, et ce par l’introduction des énergies nouvelles et renouvelables et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie afin de développer un mix énergétique national, et de renforcer les moyens de production d’électricité, permettant de préserver les ressources naturelles pour les générations futures et d’allouer des ressources supplémentaires pouvant être orientées vers l’exportation.

Dans ce cadre, l’Algérie met en œuvre le programme national des énergies renouvelables, dont la capacité totale est estimée à 15 000 mégawatts d’ici 2035, dont 6 000 mégawatts sur la période 2023-2027. En raison de sa situation géographique, l’Algérie dispose du plus grand réservoir d’énergie solaire au monde, en plus de ses possibilités en matière d’hydrogène vert. Tout cela permet au pays de s’intégrer rapidement dans la dynamique régionale de l’hydrogène.

Arkab a également expliqué que l’Algérie s’est engagée à réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Il a rappelé, dans le même sillage, que les pays producteurs d’énergie de diverses sources considèrent que la sécurité énergétique passe par l’accès à des prix abordables pour tous sur les marchés énergétiques mondiaux, avec l’existence de marchés consommateurs, et le développement des infrastructures des installations pétrolières et gazières.

 



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