Compagnies d’assurances : Les nouveaux challenges  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Compagnies d’assurances : Les nouveaux challenges 

Compagnies d’assurances : Les nouveaux challenges 

En dépit du grand potentiel qu’il recèle, le secteur des assurances ne finance l’économie nationale qu’à hauteur de 3 % seulement. Un défi que doit relever le secteur des assurances, qui est appelé à se positionner comme l’une des sources principales de financement de l’économie nationale.   

C’est du moins ce qui a été réitéré dans la Revue de l’assurance, éditée par le Conseil national des assurances. L’éditorial de cette édition est consacré aux « épreuves » qu’à traversées le marché des assurances en Algérie, notamment durant la double crise socio-économique et sanitaire, mais aussi sur le rôle de ce secteur dans le financement de l’économie nationale. « Le marché des assurances finance l’économie nationale autour de 3 % seulement », a-t-on précisé, soulignant la nécessité pour le marché national des assurances de tirer les leçons des expériences passées pour proposer des solutions plus innovantes et ainsi se positionner comme l’une des sources principales de financement de l’économie nationale.

 Affirmant que le marché des assurances a été sévèrement touché, les deux dernières années, par les crises socio-économique et sanitaire, on a indiqué que les assureurs ont fait preuve de résilience. La preuve est que la baisse du chiffre d’affaires du marché n’aura été que de 3,3 %, à la fin de 2020. La crise sanitaire du coronavirus a permis aux acteurs du marché des assurances de « se réinventer pour ne pas faire les frais de la contraction sévère de l’activité économique et sociale ».

La nécessité d’exploiter de nouvelles niches a, par ailleurs, été soulignée dans l’objectif de donner un nouveau souffle à l’assurance. Il s’agit notamment de l’assurance contre les effets des catastrophes naturelles, laquelle ne génère que très peu de flux financiers. Le faible taux d’adhésion à cette assurance a été souligné, notant que sa part de marché n’excède pas 4,5 % du total du marché des assurances de dommage. Cela peut résulter du manque de vulgarisation concernant ce produit d’assurance, alors que l’assurance contre les effets des catastrophes naturelles offre d’importantes opportunités aux sociétés d’assurances qui veulent améliorer et stabiliser leurs revenus et leurs résultats.

Le secteur des assurances, faut-il le signaler, n’a pas été épargné par la crise sanitaire, qui a eu un impact sur le chiffre d’affaires des compagnies d’assurance, bien que certains assureurs ont réalisé un chiffre d’affaires en progression, à l’instar de CASH Assurance, dont le chiffre d’affaires a progressé de 10 % malgré le contexte difficile.

Dans ce numéro de la revue, il était aussi question des retards dans l’indemnisation des sinistres, dont se plaignent souvent les assurés. Ainsi, les sociétés d’assurance ont été rappelées à l’ordre par les pouvoirs publics, lesquels ont fixé un délai maximum d’indemnisation. Un protocole d’accord multilatéral a été conclu afin de réduire ces délais, jugés trop lents. 

 Un challenge réalisable selon le président de l’Union algériennes des sociétés d’assurance et de réassurance, lequel demande « plus d’efforts en matière d’information, d’organisation et d’accélération de la digitalisation au sein du secteur, particulièrement pour les prestations en nature, les déclarations et expertises à distance, le suivi des dossiers sinistres, les recours inter-sociétés… ». Car, précise-t-on, la réduction des délais d’indemnisation passe par la digitalisation et la numérisation dans le traitement des sinistres.  

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