Colonel Farouk Achour : «La stratégie de prévention a permis d’éviter la catastrophe»  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Colonel Farouk Achour : «La stratégie de prévention a permis d’éviter la catastrophe» 

Colonel Farouk Achour :  «La stratégie de prévention a permis d’éviter la catastrophe» 

La gestion des récentes inondations dans la wilaya de Béchar a mis en évidence l’efficacité des outils de prévention et d’intervention en place, notamment la carte des risques majeurs et le dispositif SWAC (Système d’Accompagnement des Citoyens).  C’est ce qu’a indiqué, ce mardi, le colonel Farouk Achour, directeur d’information et des statistiques à la Direction générale de la Protection civile. (DGPC).

Le colonel Achour a affirmé que « la carte des risques majeurs a beaucoup aidé les services de la Protection civile à mieux gérer la situation dans les localités endommagées où les crues ont fait des dégâts et coupé la ville en deux ».  Cette carte, réactualisée en 2024, a fourni des informations essentielles sur les zones vulnérables a été d’ « un apport efficace et efficient pour organiser les secours » a-t-il ajouté.

Face aux précipitations extrêmes qui ont atteint 120 mm en seulement 24 heures, la réponse rapide des services de la Protection Civile a été essentielle. « Les éléments de prévention et d’intervention, concernant les risques majeurs, ont été actionnés avec célérité, notamment le long du lit de l’oued », a expliqué M. Achour sur les ondes de la radio nationale. Cette opération a joué un rôle important pour limiter les impacts des inondations sur les infrastructures et les populations locales.

Le SWAC a aussi permis d’« informer les décideurs à prendre certaines mesures grâce auxquelles les services de la Protection civile ont pu éviter des impondérables », a affirmé le colonel Achour. Ce système a également aidé à « apporter les bonnes réponses dès l’émission le BMS (bulletin de météo spécial) » et à « mieux aider à diriger les opérations d’intervention et les moyens qui vont avec ».

Le colonel Achour a précisé qu’ un travail de suivi rigoureux est en cours pour la réactualisation, ce qui permet de prendre des mesures par anticipation à l’effet de diriger avec efficacité les moyens lors des opérations de sauvetage et de soutien aux personnes en danger, notamment des familles vulnérables ».

Par ailleurs, en matière de stratégie de prévention, il a révélé qu’un important financement a été alloué au Fond d’Aide à la gestion des catastrophes principalement utilisé pour des opérations de prévention, notamment pour « traiter les points noirs identifiés comme étant à risque d’inondation » a-t-il souligné. Ces investissements ont également permis de financer des projets de gestion des eaux pluviales, de renforcement des barrages, et de réparation des infrastructures endommagées par les catastrophes naturelles. « Grâce à ces travaux, nous avons pu éviter des situations catastrophiques, a-t-il affirmé en ajoutant que « Sans ces mesures préventives, les récentes inondations auraient causé des dégâts beaucoup plus importants. »

Il a renforcé ces propos en déclarant que lorsque les fortes précipitations ont frappé la ville de Béchar, le barrage de la région a atteint sa capacité maximale en moins de 24 heures. Pour éviter tout risque de débordement, des lâchers d’eau contrôlés ont été effectués afin d’éviter une énorme catastrophe.

Concernant les opérations de sauvetage déployées sur place, le colonel Achour a fait savoir que la protection civile, avec le soutien de l’Armée Nationale Populaire (ANP), a immédiatement été mobilisée pour répondre à l’urgence. « En moins de 24 heures, les effectifs déployés sur le terrain ont doublé, » a-t-il déclaré. « Nous avons également mis en alerte tous les moyens disponibles pour gérer le risque d’inondation. ». Cette réponse rapide à contribué largement à minimiser les pertes humaines et matérielles.  De plus, « l’implication des éléments de l’ANP a permis de venir en aide aux populations sinistrées de manière plus efficace » a-t-il ajouté.

Outre la mobilisation des secours, le colonel Achour a mis l’accent sur l’importance de la communication et de la sensibilisation pour prévenir les risques. « Des campagnes d’information ont été menées via les radios locales pour informer la population sur les conduites à tenir en cas de montée des eaux, » a-t-il expliqué. Ces efforts de communication ont également contribué à éviter des pertes humaines. « La sensibilisation a permis de mieux préparer la population et de réduire les comportements à risque » a-t-il noté.

 Concernant la prise en charge des sinistrés, le colonel Achour a souligné qu’un Fonds de garantie a été institué pour indemniser les victimes et financer les réparations. Il a précisé que l’évaluation des dégâts est un processus complexe et long, nécessitant des opérations sur le terrain après la résorption totale des eaux.

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