Colloque sur Houari Boumediene : La vie et l’œuvre de l’homme d’Etat revisitée
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, ce mardi à Alger, que l’ère du défunt président Houari Boumediene était une brillante page d’édification et de construction, soulignant que l’ancien président a jeté les bases de l’Etat des institutions.
Dans une allocution à l’ouverture des travaux d’un colloque national sur le défunt président Houari Boumediene au Centre international des conférences, sous le thème «Houari Boumediene: un homme d’Etat avec une détermination d’une nation », M. Rebiga a précisé que l’expérience de l’ère du défunt président Houari Boumediene «est une brillante page d’édification et de construction».
Il a souligné que le défunt président «a jeté les bases de l’Etat, des institutions, servi le pays et le peuple, lutté contre la pauvreté et l’ignorance, nationalisé les richesses et protéger la dignité du citoyen par la justice sociale, le développement économique et la renaissance culturelle».
Lors de ce colloque organisé à l’occasion du 44e anniversaire de la disparition de Houari Boumediene, le ministre a indiqué que le défunt président, jouissant d’une vision future et proactive, «a toujours défendu les causes nationales de libération en faisant de l’Algérie une destination pour les révolutionnaires et la Mecque des hommes libres».
L’Algérie qui commémore sa disparition «est totalement convaincue et déterminée à aller de l’avant vers l’édification d’un Etat fort de ses institutions conformément aux valeurs de la révolution du 1er novembre et de ses symboles , a-t-il soutenu.
La veuve du défunt président, Anissa Boumediene a évoqué lors de son intervention les principales étapes de la vie politique et les positions remarquables du défunt président envers les causes nationales et arabes, ainsi que ses décisions qui ont renforcé la souveraineté nationale et réalisé le développement, la nationalisation des richesses du pays et la protection des frontières.
Mme Boumediene a également affirmé que le défunt «était un homme d’Etat qui examine avant toute décision les dimensions des problèmes et avait des qualités qui lui ont valu l’estime de toutes les catégories de la société».
«La mort du défunt président avait suscité l’émoi et la tristesse de tout le peuple algérien», a-t-elle rappelé, soulignant que «l’ère du défunt président Houari Boumediene restera gravée dans la mémoire des Algériens au fil des temps».
Les travaux du colloque ont été marqués par la présence de membres du gouvernement, des cadres de l’Etat, des parlementaires, des moudjahidine, des chercheurs et des historiens.