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Nationale

Colloque international sur le FOS à Blida : Le français sur objectifs spécifiques en débat

Colloque international sur le FOS à Blida : Le français sur objectifs spécifiques en débat

Dans le système éducatif algérien, le français connaît un réel changement de statut puisqu’il passe d’une langue enseignée pour elle-même, dans le cursus primaire, moyen et secondaire, à une langue d’accès bien précise au savoir scientifique et technique dans les universités et les instituts.

Le FOS implique deux types de situation d’apprentissage : la première situation, c’est le système éducatif où les élèves apprennent une, voire deux langues étrangères. La deuxième situation est celle des personnes qui ont besoin d’une compétence en français d’une manière assez urgente et pour une raison très précise, comme c’est le cas des adultes dans un cadre professionnel. C’est dans cette dynamique qu’une armada d’éminents doctorants, professeurs, chercheurs et spécialistes nationales et étrangers de la langue de Victor Hugo se sont rencontrés lors d’un colloque international sur le FOS (le français sur objectifs spécifiques).

Ce rendez-vous linguistique a été organisé par le laboratoire de recherche interdisciplinaire en didactique des langues et des cultures en Algérie (RIDILCA), en collaboration avec l’Association nationale des enseignants chercheurs en langues étrangères en Algérie (ANECLEA) de la faculté des lettres et des langues de l’université Ali-Lounici d’El-Affroun Blida 2.  

Ce colloque a été l’occasion de traiter le FOS dans toutes ses dimensions (linguistique, culturelle, méthodologique et institutionnelle). Il a permis d’évoquer les difficultés liées à l’enseignement/apprentissage du français dans différents contextes et pour des objectifs aussi riches que variés.

L’objectif est donc d’ouvrir le questionnement sur les différentes formes du français sur objectif spécifique (FOS) et de décrire les pratiques relatives à son enseignement dans les institutions de l’enseignement supérieur en Algérie, mais aussi dans les entreprises et écoles dispensant des cours de français à visée professionnelle. Sur la régression du français et le faible niveau de quelques enseignants de cette langue, le jeune indépendant a rencontré le Pr Djebli Mohand  Ouali, professeur à l’université Alger 2.

Avec 50 années de carrière dans l’enseignement, spécialiste en didactique, il a déclaré : « Oui c’est un constat amer, mais il faut faire avec ce qu’on a, ce qui est important, ce n’est pas tellement leur niveau, ce qui est important aujourd’hui, c’est leur capacité à concevoir des cours, de prendre en charge les élèves et les étudiants ainsi que de construire.

C’est justement cette formation qui manque aujourd’hui. Il ne faut pas avoir peur de leur faiblesse linguistique, mais de leur faiblesse sur le plan méthodologique. Je veux que l’enseignant soit un concepteur de cours et non un exécuteur. » Le Pr Cecile Medina de l’université Franche comté de Besançon (France) a déclaré au Jeune Indépendant : « Ce colloque a pour vocation à venir en appuis au département de français, car vous savez que la langue française a une place qui bouge.

Le but du jeu, c’est de maintenir une approche plurilingue et de valoriser l’Algérien plurilingue, qui est une force et une ressource, et aussi de permettre par l’acquisition du français en situation spécifique ‘’ FOS’’ d’accroître le potentiel d’employabilité des étudiants qui seront diplômés.



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