Collectif de l’appui à la microentreprise : Les membres cherchent une issue définitive
Ils étaient, ce mardi, environ 354 membres du Collectif de l’appui à la microentreprise (CAME) à se réunir en assemblée générale à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou pour décider du sort définitif de leurs entreprises ; entreprises mises sur pied dans le cadre de l’ANSEJ et de la CNAC.
Tous les intervenants ont, à l’unanimité, déclaré que la solution idoine à leur problématique, qui dure depuis des années, reste le non-remboursement des crédits qu’ils ont obtenus auprès des banques, et par le biais des organismes ANSEJ et CNAC. Autrement dit, leur amnistie totale du remboursement.
Pour justifier cette « solution », les adhérents à la CAME ont évoqué une multitude de raisons. Il s’agit, entre autres, de l’absence de contrats de travail au profit de leurs entreprises respectives, de la difficulté à s’orienter vers les milieux de marchés et d’affaires mais surtout l’opacité totale concernant la banque de données en matière de créneaux présentant un intérêt pour l’investissement.
Les intervenants ont souligné, à plusieurs reprises, l’absence d’accompagnement de la part des agents compétents de l’Etat quant à la dynamique nécessaire pour s’imposer sur la scène des marchés. Aussi, à cause de ces difficultés, les intervenants n’ont pas manqué de témoigner de la tourmente de nature psychologique dont souffrent beaucoup de leurs confrères. Certains de ces bénéficiaires de la formule ANSEJ ou CNAC auraient même perdu le goût de vivre, toujours selon les témoignages fournis à l’issue de cette assemblée générale.
Il convient cependant de noter que beaucoup de bénéficiaires de ces formules ANSEJ et CNAC ont préféré revendre le matériel qu’ils ont obtenu avec les crédits que de se lancer dans l’aventure du marché économique, comme cela se fait dans les pays développés notamment.
En somme, force est de conclure que seules les personnes réellement motivées peuvent percer dans le monde des affaires économiques et, par conséquent, elles seules méritent l’appui et l’encouragement de l’Etat.
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