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Nationale

Charniers découverts à Gaza : L’Algérie convoque une réunion du Conseil de sécurité

Charniers découverts à Gaza : L’Algérie convoque une réunion du Conseil de sécurité
L’Algérie va peser de son poids diplomatique.

L’Algérie continue de faire pression sur la communauté internationale pour adopter et engager des sanctions contre l’entité sioniste sur ces crimes abominables dans la bande de Gaza, et ce depuis sept mois.

Cette fois, la découverte récente de fosses communes dans l’enclave palestinienne a choqué l’opinion mondiale et a provoqué la colère et la grogne dans le monde universitaire aux Etats-Unis et dans la plupart des capitales européennes.

La découverte de ces charniers contenant des centaines de corps a poussé l’Algérie à demander une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Selon certaines sources diplomatiques, cette réunion pourrait avoir lieu demain. Il s’agirait d’un premier jet pour lancer le débat sur cette affaire, avant toute action ou résolution à l’ONU.

Ce n’est pas la première fois que l’Algérie interpelle le Conseil de sécurité sur les actes barbares de l’entité sioniste. A la fin du mois de février dernier, le représentant permanent de l’Algérie aux Nations unies a convoqué le Conseil de sécurité en urgence après le massacre commis sur des populations civiles qui attendaient la distribution des aides alimentaires et une assistance médicale pour des malades. Pour rappel, ce carnage a fait plus d’une centaine de morts.

Les résolutions que l’Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, avait proposées au vote ont été bloquées à deux reprises par un veto américain.

A la fin du mois d’avril, les autorités palestiniennes ont découvert une fosse commune contenant 180 corps à l’intérieur du complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Younès, à Gaza, d’où les troupes israéliennes se sont retirées au début du mois. Les agents de la défense civile de Gaza ont déclaré plus tard que plus de 300 corps avaient été retrouvés sur le site.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré qu’il était impératif que les enquêteurs internationaux aient accès aux charniers à Gaza pour établir les faits sur ce carnage.

Il convient de souligner que jusqu’à présent, on dénombre des milliers de disparus, entre hommes, femmes et enfants, dans la bande. Les raids aériens sionistes et les intenses bombardements de son artillerie n’ont pas permis aux sauveteurs de chercher des corps dans les sites ciblés par les agressions ni de localiser des points noirs. De plus, l’armée israélienne empêche tout accès aux familles palestiniennes aux lieux touchés par les bombardements et les destructions.

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza s’est alourdi hier à 34 654 martyrs et 77 908 blessés, depuis le 7 octobre dernier, selon les autorités palestiniennes de la santé. Ces dernières ont également indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne, qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.



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