C’est parti sous le slogan «que la fête commence»
Les 11ès jeux Africains ont été officiellement ouverts aux environs de 20h00 locales (même heure algérienne) au stade de L’Unité du complexe sportif La Concorde à Kintélé, par le président Denis Sassou N’Guesso, en présence de chefs d’Etats africains et personnalités politiques et sportives du continent.
Sous l’intitulé « que la fête commence », le spectacle, monté par une boite de communication chinoise, était riche en couleurs, plein de créativités, passionnant, retraçant l’histoire du continent africain dans toute sa diversité.
Le show a tenu en alène les spectateurs qui ont chaleureusement salué les délégations sportives présentes à Brazzaville. L’annonce officielle de l’ouverture des JA-2015 a été précédée par une allocution du ministre congolais des Sports et de l’Education physique, Léon Alfred Opimbat. « L’Afrique sportive est en fête à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 19 septembre 2015. Je remercie les pays du continent qui ont fait confiance au Congo, berceau des jeux Africains en 1965.
CÆest une occasion offerte à la jeunesse du continent pour mieux se connaitre et valoriser les acquis de 50 ans », a dit Alfred Opimbat, souhaitant la bienvenue à tous les invités de son pays. De son côté, le chef d’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, a tenu à saluer lui aussi les présents, et en particulier la jeunesse africaine avenir du continent.
« Par le passé de l’Afrique a lutté pour son indépendance et souveraineté et aujourd’hui pour le développement et l’épanouissement de sa jeunesse », a dit le président congolais, avant déclarer ouverts les jeux Africains 2015.
Après les serments du représentant des athlètes et celui des arbitres et officiels, la place a été laissée au spectacle qui a duré un peu plus d’une heure caractérisé par plusieurs tableaux, avec une mosaïque de couleurs et de danses typiquement africaines qui ont fait vibrer le public du stade de l’Unité. La cérémonie s’est terminée au rythme de chansons locales et feux d’artifices sous les applaudissements des présents, dans leur majorité Congolais venus en masse pour célébrer comme il se doit les débuts officiels des jeux du cinquantenaire.
Force est de dire que c’est mal parti pour les Algériens en escrime puisque la sélection nationale puisque quatre sabreuses éliminées vendredi, ont perdu les dernières chances de consécration dans les épreuves individuelles qui ont pris fin au Palais des sports à Kintété dans la banlieue de la capitale congolaise Brazzaville qui abrite les 11es jeux Africains (4-19 septembre). L’Algérienne Bounkab Abik a réalisé le meilleur parcours en remportant quatre matchs sur cinq en poule. En quart de finale, Bounkab a raté d’une touche la médaille de bronze en se faisant battre par la Sénégalaise Thiam Ndeye (14-15).
« Je suis très déçue. A 14-13 en ma faveur, j’ai cru faire l’essentiel. Un moment de déconcentration m’a coûté une médaille certaine », a regretté Bounkab dans une brève déclaration à l’APS. Les autres algériennes en lice vendredi : Abdiche Sonia, Sara Atrouz et El Hafaya Amira ont été éliminées en huitièmes de finale.
L’Algérie termine ainsi la compétition individuelle avec une médaille D’argent oeuvre de Roman Djilti au fleuret et une autre en bronze remportée par Anissa Khelfaoui au fleuret aussi. « C’est une moisson moyenne dans l’ensemble. Il y avait de la place pour arracher au moins deux autres podiums. C’est pas mal pour notre fédération qui est en pleine reconstruction », a jugé le directeur technique national, Mohamed Zineddine Zitouni. L’escrime algérien était absent lors des derniers jeux Africains en 2011 à Maputo (Mozambique).