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Nationale

Ces armateurs qui piratent l’Algérie

Ces armateurs qui piratent l’Algérie

Au moment où l’on songe sérieusement à revoir la stratégie de développement économique appliquée au jour d’aujourd’hui, avec en prime abord une meilleure visibilité sur les projets d’investissements importants, voilà que l’Algérie se retrouve toujours face à une mauvaise gestion des biens productifs.

Les spécialistes et les industriels de tout bord en parlent et déclarent même que la mauvaise gestion existe dans tous les secteurs, notamment le système d’importation détenu par l’Etat. Que ce soit au niveau des ports secs ou dans le caractère de la programmation des importations de produits stratégiques, l’Etat dépense environ 6 milliards de dollars dans l’organisation des ports secs détenus par les étrangers. Cette manne financière représente « 10% de la facture d’importation ».

Elle est le résultat d’une gestion anarchique qui prévaut au niveau de la réglementation qui régit la création de ports secs en Algérie. Les opérateurs locaux estiment urgent de permettre aux nationaux « la création de ce genre de projets afin de réduire cette facture colossale, sachant que les compagnies étrangères qui régissent actuellement ces ports secs disposent du droit de rapatriements de dividendes en fin d’exercices fiscales ».

Ce constat réel que l’on peut voir chaque jour au niveau de nos ports algériens est calculable à partir des surestaries et le long du processus de débarquement des marchandises jusqu’à l’acheminement par l’armateur des conteneurs vers les ports secs. La gestion de ce genre d’activité provoque des dépenses à tous les niveaux, port, transit et douane.
Cependant, le fret et l’entreposage de la marchandise représentent la manne financière la plus importante détenue par les armateurs qui sont eux aussi propriétaires de ports secs.

 La création des ports secs, avec même l’autorisation de permettre aux armateurs de faire sortir directement les conteneurs du port vers les ports secs répondait à la politique sur le désengorgement des ports afin de permettre une meilleure gestion des activités portuaires et réduire la rade qui saigne l’économie nationale. Bien que cette situation soit maîtrisée, il en demeure que l’importation des céréales par l’OAIC serait aujourd’hui à l’origine des dépenses inutiles en matière de surestaries. Selon des sources du ministère de l’Agriculture « des céréaliers affrétés par l’OAIC forment la part la plus importante de la rade, notamment au port d’Alger.

Cette situation qui provoque une perte sèche pour le trésor national de plusieurs millions de dollars par an, serait dû à une mauvaise gestion des importations par les pouvoirs publics qui ne prennent pas en considération le manque de quais d’accostage au niveau de certains ports algériens ».

Il serait urgent pour les pouvoirs public a travers le ministère du Transport à qui incombe la responsabilité dans la gestion des ports de demander à ces compagnies maritimes étrangères de revoir leur prix appliqué dans le transport des marchandises de et vers l’Algérie, et ce en attendant la récupération des parts de marché par le pavillon national, CNAN, qui vient d’acquérir quatre bateaux de marchandises sur les vingt-cinq commandés. 

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