Ces Algériens qui réussissent à l’étranger : Des élites au service de l’Algérie
Les longues distances et les années passées loin du pays n’ont fait que renforcer l’amour et le dévouement de ces Algériens installés à l’étranger. Forts d’un brillant parcours professionnel, ils sont prêts à répondre à l’appel du pays pour apporter leur pierre à l’édifice et contribuer à la modernisation et à la relance économique nationale actuellement en cours.
Avec des distinctions qui font régulièrement la une des médias, ces Algériens excellent dans tous les domaines, dont la médecine, la science, l’aérospatial ou encore le domaine des médias. Un créneau d’une très grande importance, notamment à l’air des réseaux sociaux et des médias en ligne.
Laid Hadjidj, un jeune d’origine algérienne et fondateur de la chaîne web citoyenne «Citizen», fait partie des jeunes pugnaces de l’Algérie qui ont pu sortir du lot et s’imposer en France en un temps record. Cette chaîne citoyenne possède la particularité de s’adresser à tous à travers de vrais débats intégrant la société dans sa globalité.
L’objectif de Laid est que la voix de la diaspora algérienne soit entendue de tous, et ce à travers des émissions abordant leur vécu et les difficultés auxquelles elle fait face. Dans des déclarations au Jeune Indépendant, il affirme nourrir l’ambition de servir notamment de pont entre les deux rives de la Méditerranée, soit la diaspora algérienne en France et le pays natal.
Rappelant que les hautes autorités du pays tablent sur la participation de la diaspora dans l’édification de la nouvelle Algérie. Une volonté politique favorisant la création d’un climat propice pour faire entendre la voix de l’Algérie sur la scène internationale.
En outre, ce jeune journaliste de métier estime que les réformes entreprises actuellement en Algérie nécessitent la contribution des Algériens installés à l’étranger et qui souhaitent vivement participer à la croissance de la nation qu’ils aiment tant et la propulser vers des horizons meilleurs.
Revenant sur le climat des affaires entretenu en Algérie du temps de «la issaba»,en allusion à l’ancien régime incarné par les sphère politico-financière sous l’ère du feu président Abdelaziz Bouteflika, il fait part de la très grande désaffection d’entrepreneurs franco-algériens, soulignant qu’il n’a jamais cessé «de croire au changement tant attendu par tous les Algériens, amorcé enfin après l’élection du président Abdelmadjid Tebboune». L’objectif, selon lui, est de permettre d’établir un climat de confiance entre le pays et sa diaspora, favorisant les partenariats économiques.
S’agissant des circonstances de la création de cette chaîne citoyenne, Laid explique que la gestion médiatique de la crise sanitaire a mis à nu une vraie politique basée sur la confiscation de la parole en France, exercée par des médias qui se focalisent sur des débats binaires, cherchant le buzz et frôlant parfois la violence.
A partir de ce constat, ajoute-t-il, l’équipe de Citizen a donné la priorité dans le programme de la chaîne aux thématiques inspirées du vécu de la diaspora, en offrant à celle-ci la possibilité de débattre sur des sujets importants grâce au micro-trottoir et, surtout, sur le plateau avec les parties prenantes, ce qui permet d’avancer concrètement sur des sujets parfois éludés par les autres supports médiatiques.
«Nous avons une dizaine de programmes qui tournent autour des thématiques sociétales, politiques, économiques, de l’emploi et du divertissement (en arabe et en français)», indique-t-il, précisant que toutes ces émissions encouragent la participation des citoyens en utilisant le français ou la langue du pays d’origine.
Le premier défi auquel fait face l’équipe de Citizen est de s’assurer de la qualité des émissions en amont comme en aval, afin d’apporter un plus à l’Afrique et à l’Algérie comme canal qui fait le lien effectif de respect et d’échange sans compromission.