Céréales : Cap sur l’augmentation des capacités de stockage – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Céréales : Cap sur l’augmentation des capacités de stockage

Céréales : Cap sur l’augmentation des capacités de stockage

Considéré comme étant un maillon faible de la filière céréalière, les capacités de stockage des céréales devront être renforcées. L’objectif étant d’atteindre des réserves de 9 millions de tonnes au niveau national.

C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Agriculture et de Développement rural, Abdelhafid Henni, lequel a annoncé la réalisation de 350 nouveaux centres de stockage d’une capacité de 50 000 à 70 000 tonnes.

La nécessité de renforcer les capacités de stockage des céréales n’est plus à démontrer, surtout qu’il est question de garantir et d’augmenter des réserves nationales stratégiques. C’est dans cette optique qu’œuvre le département de l’agriculture. 

Son premier responsable a donné ce samedi le coup d’envoi du programme national pour le renforcement des capacités de stockage des céréales, depuis la wilaya de Ain Defla.  

Abdelhafid Henni a ainsi annoncé la réalisation de 350 nouveaux centres de stockage d’une capacité de 50 000 à 70 000 tonnes de céréales. « La mise en œuvre de ce programme national vise à renforcer les capacités de stockage des céréales afin de renforcer la sécurité alimentaire », a-t-il précisé.

Le ministère de l’Agriculture ambitionne de renforcer davantage ces capacités. « L’objectif est d’atteindre des réserves de 9 millions de tonnes (90 millions de quintaux) au niveau national », a affirmé le ministre de l’Agriculture, lequel a par ailleurs insisté sur l’importance accordée à la céréaliculture qui est considérée « la priorité des priorités de la politique de l’Etat ». 

C’est dans ce sens qu’il a fait part de l’ambition d’augmenter la superficie dédiée à l’agriculture céréalière dans le sud du pays à même d’atteindre un million d’hectares d’ici 2025. « Nous avons un plan de développement défini et établi pour ce qui est de la céréaliculture à l’horizon 2025 », a indiqué M. Henni, lequel a mis en avant le potentiel dont dispose le sud du pays. 

L’objectif d’augmenter les superficies de la culture céréalière étant, selon les explications du ministre, d’atteindre l’autosuffisance en blé dur qui n’«est pas loin». Il est surtout question de réduire les importations du blé tendre, pour au moins couvrir 50% de la demande nationale, laquelle est qualifiée de croissante, qui résulte notamment du mode de consommation des algériens.

Le premier responsable du département de l’Agriculture est par ailleurs revenu sur le développement d’autres filières, notamment les légumineuses et la filière lait qui dépend toujours de l’importation de la poudre de lait. La priorité, selon le ministre, c’est de garantir la disponibilité sur tout le territoire national en lait pasteurisé et subventionné.   

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