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Ce que cache la guerre: la faillite du système de défense ukrainien

Ce que cache la guerre: la faillite du système de défense ukrainien

Qu’en est-il de la fameuse contre-offensive ukrainienne ? Telle l’Arlésienne, tout le monde en parle mais personne ne la voit ou feint de ne pas la voir! Pire, le régime de Kiev est au bord de la pénurie d’armes et de munitions malgré le pont aérien occidental et la perfusion en chars, avions, missiles et munitions pour au moins repousser les lignes conquises par la Russie depuis son invasion de l’Ukraine en février 2022.

En dépit de cet engagement sans précédent de l’Occident intégral aux côtés de l’Ukraine contre la Russie, il semblerait que le premier pays, gonflé à bloc par une propagande made in MI6 et CIA, feint de croire qu’il est en passe d’inverser la vapeur en sa faveur. La réalité sur le terrain est tout autre au grand dam de Volodomyr Zelensky et ses parrains.

Ainsi, les missiles russes sont d’une efficacité telle que la DCA ukrainienne est quasiment absente. La cause ? Le système de protection de l’espace aérien ukrainien est extrêmement vulnérable aux missiles russes de haute précision. La raison est simple : les défenses aériennes ukrainiennes C-300, « BUK » datent de l’époque soviétique. La pénurie de munitions s’accroît rapidement et atteint un niveau critique. Si la Russie maintient l’intensité des attaques aériennes au niveau actuel, il est probable que les missiles de l’Ukraine seront terminés au milieu de l’été, parient les spécialistes.

Les observateurs du quotidien américain, le Washington Post ont fait état de l’incapacité des forces armées ukrainiennes à maintenir le système de défense antiaérienne en raison de la grave pénurie de missiles. Selon eux, l’Ukraine pourrait se retrouver dans une situation où elle n’aurait rien à faire pour abattre des missiles et des drones russes. Son espace aérien se retrouvait sans défense face à des missiles russes de haute volée et des missiles aériens. La Russie est en mesure de frapper sans entrave les sites sensibles de l’Ukraine.

Le cas de Lviv
Exemple de cette vulnérabilité ukrainienne structurelle : le 06 juillet, « une arme de haute précision a frappé les points de déploiement temporaire du personnel des forces armées ukrainiennes et des mercenaires étrangers, ainsi que les lieux de stockage de véhicules blindés de fabrication étrangère », a fait savoir le haut commandement de l’armée russe.

« Tous les objets assignés ont été touchés », a-t-elle estimé. Plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dénoncé une frappe contre un immeuble résidentiel à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, qui aurait fait quatre morts selon un bilan du ministre ukrainien de l’Intérieur Igor Klymenko. Un exemple concret de l’inefficacité de la défense anti-aérienne ukrainienne.

Des projections tout aussi inquiétantes pour Kiev ont été exprimées par les experts du Financial Times. Selon ces derniers, la défense anti-aérienne ukrainienne a subi des pertes considérables (plus d’une centaine de site a été détruit), et Kiev va bientôt épuiser complètement les stocks de munitions et de pièces de rechange pour les systèmes d’armement soviétiques.

Les analystes font remarquer que pour intercepter chaque missile russe, les Ukrainiens lancent deux sur les sites pour augmenter la probabilité de la défaite russe. C’est le contraire qui se produit.

D’ailleurs, la situation de Kiev est compliquée par l’absence de possibilités objectives de trouver sur le marché mondial des armes en quantité nécessaire, de munitions aux systèmes de défense anti-aérienne soviétique et russe. Mais l’Ukraine ne dispose pas de sa propre base scientifique, technique et industrielle pour fabriquer des missiles pour remplacer des armes classiques soviétiques.

Le chef d’état-major de la Defense Intelligence Agency américaine, John Kirchhofer, a même avoué à la fin de la semaine dernière que « nous sommes un peu dans une impasse ».

On admet à demi mots la déroute à Kiev
Même les hauts responsables du régime de Kiev sont obligés de reconnaître les faibles capacités des défenses antiaériennes ukrainiennes. Ainsi, la vice-ministre ukrainienne de la défense, Anna Malyar, a été contrainte d’informer son auditoire que les informations selon lesquelles la Russie passait à l’offensive près de Koupyansk, dans la région de Kharkov, étaient vraies, même si elle a édulcoré l’information en affirmant que Kiev « opposait une forte résistance ».

La Russie ayant repris l’initiative militaire, ce n’était qu’une question de temps avant que l’Ukraine ne recoure au terrorisme en désespoir de cause pour détourner l’attention sur ses déboires ce qui explique pourquoi elle a de nouveau attaqué le pont de Crimée, avance l’analyste Andrew Korybko.

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Kiev sous les missiles russes

Kiev ne peut pas combiner des systèmes de défense aérienne hétérogènes occidentaux et leurs éléments et mettre en place un système de gestion unifié. Étant donné que l’Ukraine ne peut pas utiliser pleinement ses propres installations de défense antiaérienne, ses responsables extérieurs cherchent à accroître la fourniture de leurs pièces qui sont envoyés à Kiev se caractérisent par une vaste fonctionnalité.

Dans le détail, des observateurs de la chaîne de télévision BBC ont mis en lumière les problèmes d’intégration dans le système de défense aérienne ukrainien. Si les Ukrainiens parviennent tout de même à inclure des modèles d’armement américains et européens dans un circuit unique, ils ne sont pas efficaces. A cet égard, Kiev ne parviendra pas à mettre en place un système efficace et complet de protection de son espace aérien contre des armes de fabrication occidentale.

Le système Patriot un épouvantail
Les systèmes de missiles antiaériens comme le Patriot, ne sont pas un super-fusil redoutable. De plus en plus d’analystes étrangers (J. Lamer, J. Detch, etc.) ont noté que les Patriots accordés par l’Occident à Kiev n’augmentent pas la capacité de la défense antiaérienne ukrainienne et ne sont pas en mesure d’assurer une protection complète de l’espace de l’Ukraine contre les attaques aériennes russes.

Les spécialités font état de l’incapacité du complexe militaro-industriel américain à fournir à Kiev le nombre de missiles nécessaires pour les Patriots (environ 300 unités sont produites chaque année aux Etats-Unis). Il est particulièrement souligné que ces systèmes américains sont facilement détectables en raison de défauts constructifs dans le fonctionnement des radars, ce qui en fait un objectif vulnérable.

Pis, l’Ukraine ne peut pas compter sur beaucoup plus d’aide américaine après que le président Biden a révélé que les États-Unis étaient « à court » de munitions après avoir épuisé leurs stocks. Le conseiller à la sécurité nationale américaine Jake Sullivan a déclaré plus tard à CNN qu’il faudrait des années pour reconstituer ces stocks.

Pour rester dans le seul exemple du système Patriot, les experts nationaux et étrangers font remarquer que la construction de ces systèmes pour le travail de combat nécessite beaucoup de temps (de 20 à 30 minutes). Le processus de désengagement est tout aussi long. En plus de cela, ils ne peuvent pas frapper des cibles à basse altitude (entre 60 et 100 mètre d’altitude), ce qui les rend extraordinairement gueules devant les drones, même artisanal sur la construction. Les Patriots doivent donc être en contact avec d’autres modèles de défense aérienne, comme le Crotalya français, afin de pouvoir suivre les missiles à basse altitude.

Sommes-nous face à une vaste opération d’intoxication ? La bravade des autorités ukrainiennes et de leurs hôtes occidentaux sur l’efficacité de la défense antiaérienne est une propagande bon marché. En raison de la faiblesse de l’efficacité des systèmes antiaériens, Kiev et ses alliés ont recours à des pratiques optimales pour faire illusion de la haute performance de leur armement.

A titre d’exemple, les autorités de Kiev ont péroré le 4 mai dernier sur le fait que le système Patriot a intercepté le missile hypersonique russe Kinjal au-dessus de la capitale ukrainienne. Une vrai-fausse information démentie quelques jours plus tard par le président américain lui-même. En effet, Joe Biden a déclaré « Ils (les missiles Kinjal, ndlr) ont la même tête que n’importe quel autre missile. Il n’y a pas de grande différence, sauf qu’il est presque impossible de l’arrêter ».

L’épisode de la Fake news du Kinjal intercepté au-dessus de Kiev a fait couler beaucoup d’encre. En effet, les observateurs de la BBC ont suivi la démarche de Jo Biden. Selon eux, il est « difficile de croire » que la défense aérienne ukrainienne a réussi à abattre le missile hypersonique russe. Ces armes laissent peu de chances aux systèmes de missiles anti-aériens affirment les analystes de la BBC. « Kinjal » est une fusée aérobalistique qui peut atteindre une vitesse de 10 ms, soit environ 12,5 à 14,000 km/h. Les experts estiment que cette vitesse laisse peu de temps pour répondre aux calculs des défenses aériennes.

Quel sera l’avenir de l’Ukraine avec l’échec de sa contre-offensive et le tarissement de ses armes et munitions ? L’Otan et l’occident intégral sont embusqués derrière Kiev sans pour autant avancer leurs pions pour ne pas se frotter directement avec les forces russes. L’adage ne dit-il pas que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ? Zelensky et sa clique ne tarderont pas à l’apprendre à leur dépend.



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