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Nationale

Caracas appelle à une réunion urgente de l’Opep

Caracas appelle à une réunion urgente de l’Opep

Le Venezuela tente d’organiser une réunion entre les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les producteurs extérieurs à l’Opep pour stabiliser les cours du brut, a annoncé jeudi le président Nicolas Maduro.

« Nous faisons les démarches pour que très bientôt nous ayons une nouvelle réunion des pays producteurs et exportateurs de l’Opep et ceux qui ne sont pas dans l’Opep, Russie en tête, en tant que plus gros producteur de pétrole et exportateur hors-Opep « , a déclaré le dirigeant vénézuélien lors d’une allocution télévisée.

Le ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio del Pino, a pour cela commencé à dialoguer avec le nouveau secrétaire général de l’organisation, le Nigérian Mohammed Barkindo. L’objectif de cette rencontre est de « stabiliser (le cours) autour de 40 et plus, 50, 60 « dollars par baril, a expliqué M. Maduro, dont le pays est membre de l’Opep.

« Cela n’est pas un problème juste de Maduro, c’est un sujet national et international de premier ordre. Nous avons lancé une bataille terrible pour stabiliser » les prix du pétrole, en chute depuis de longs mois, a-t-il souligné. Le baril de brut à presque 50 dollars le dollar en avril, a fait une chute libre ce week-end pour se négocier à seulement 33,50 dollars avant de remonter difficilement la pente pour être proposé ce week-end à 43 dollars.

L’appel de Maduro risque de ne pas être entendu, à en croire certains analystes indépendants. Ces derniers estiment que l’OPEP n’est plus ce qu’elle était il y a quelques années, « à l’époque où certains poids lourds comme l’Iran, le Nigeria, l’Algérie, la Lybie et le Venezuela pouvaient faire contrepoids à l’Arabie Saoudite « .

Le Venezuela semble aujourd’hui l’unique partie à plaider pour un gel de la production mais les efforts de Caracas n’iront probablement pas loin face à la volonté saoudienne d’inonder le marché mondial.

Le gaz, une alternative pour l’Algérie

Frappée de plein fouet par cette tendance baissière, l’Algérie fait de son mieux pour limiter les dégâts, recourant notamment à l’exploitation gazière, un secteur fort lucratif pour notre pays. Il faut rappeler dans ce sens, la remise à niveau du complexe gazier de Tiguentourine qui a retrouvé ces derniers temps sa pleine capacité de production.

Avec le redémarrage récent du Train 3 qui intervient après la remise en marche des Trains 1 et 2 en 2013 et le prochain démarrage du projet de compression d’ln-Amenas, « Tiguentourine « verra un accroissement de plus de 50% de la production actuelle, soit une évolution globale de l’ordre de 60 000 barils équivalents pétrole par jour, selon un communiqué de Sonatrach.

Le Train 3, rappelle Sonatrach, a été particulièrement endommagé lors de l’attaque terroriste qui avait visé le complexe de Tiguentourine en janvier 2013. « Prise en charge par une compétence algérienne très professionnelle et consciente des enjeux, l’opération de réhabilitation a été une réussite totale « , selon Sonatrach.



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