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Sports

CAF – Association des clubs africains (ACA): Foot algérien, une absence, une de trop et des . . . questions !

CAF – Association des clubs africains (ACA): Foot algérien, une absence, une de trop et des . . . questions !

Les clubs africains ont désormais sur qui compter pour défendre leurs intérêts. L’ACA, pour abréger, est née. Le bulletin de naissance a été signé jeudi dernier (30 novembre) dans la capitale égyptienne, le Caire où siège bien sûr la Caf. Bonne, très bonne nouvelle même. D’autant que les clubs algériens peuvent . . . compter sur un tandem égypto- marocain en cas de pépins.

Pas mieux pour les « représenter » n’est-ce pas et on ne pouvait donc pas « espérer » meilleure nouvelle pour notre football en cette fin d’année où les Verts reprennent du poil de la bête en même temps que leur véritable place dans le double concert international et continental.

Avec en prime des chances surmultipliées, après avoir pansé leurs blessures de la double désillusion Can 201 (Cameroun) et Mondial 2022 (Qatar) et repris doucement mais sûrement les durs chemins de la victoire en s’imposant à nouveau en favoris potentiels pour le titre en Côte d’Ivoire l’hiver prochain (Janvier- février) même si la concurrence et l’adversité s’annoncent féroces.

Un nouveau-né dans un paysage footballistique continental où ce n’est pas les coups bas et les litiges en tout genre qui manquent. Bonne nouvelle pour qui ? D’abord, et on corrige, pour le tout-puissant ( à confirmer) Patrice Motsepe, président d’une Caf éternellement prise en otage par des cercles et intérêts occultes ne servant pas la discipline, qui vient nous dit-on, « concrétiser sa vision » que pourrait, imposée ou devrait être celle d’influents marionnettistes agissant à l’ombre des missions que lui confèrent des responsabilités que même les fameuses AG et autres scrutins, tournant souvent à des parodies imposées par de puissants lobbys faisant et défaisant jusqu’à même les « champions », en renvoient l’image.

Que s’est vraiment passé depuis le 5 octobre dernier, quand le patron de l’instance informait les présidents des différentes associations de la CAF de cette heureuse naissance dans la grande famille du football africain où rien n’est entrepris sans l’aval justement de ces maitres de l’ombre (beaucoup agissent désormais en public forts d’une impunité liée à l’argent et donc à la corruption) dont la main mise n’est plus à démontrer.

« Protection et promotion des intérêts des clubs africains », de cette ACA mise d’entrée de jeu en demeure de confirmer ce « slogan ». Comment et par quels moyens ? Sans parti-pris surtout ? Cela dépendra de la marge de manœuvre de Hersi Said, son tout premier patron et ci-devant celui du malheureux finaliste de la dernière édition de la Coupe de la Caf face à l’USM Alger, son actuel détenteur, les Young Africains de Tanzanie qu’assisteront dans sa tâche, deux adjoints venus respectivement d’Afrique du Sud, Jessica Motaung, le N°1 du club sud-africain des Kaizer Chiefs, et du Nigeria, du nom Paul Bassey, présentement à la tête d’Akwa United.

Deux représentants de footballs qui n’ont, au passage, reconnaissons-le, plus rien à prouver sur la scène africaine. La question, la vraie, la seule peut-être, est l’absence énigmatique (encore une fois) de noms algériens.

Où étaient-ils lors de l’opération de vote, y –avait-on seulement un candidat (on nous a parlé de la JSK et de l’ES SétifES Sétif Entente sportive sétifienne, plus communément appelée l'Entente de Sétif ou simplement l'ESS, est un club omnisports algérien dont la section la plus célèbre pratique le football. Il est fondé en 19582 ,comme l'Équipe militante du FLN en exécution de la permission de fonder le club signée par Le Moudjahid Mohamed Kerouani en 1958   qui se seraient entendus pour ne pas s’entendre) en lice ? Par quel tour de passe-passe, les représentants du Raja de Casablanca (Maroc, sic !) et d’Al Ahly (Egypte), qui figurent dans le Conseil d’administration pour la zone UNAF, héritent donc de la mission de défendre les clubs algériens ? Cela veut-il dire que l’ACA n’intéresse pas les responsables de la Faf qui ne s’est pas exprimée sur la question, ni avant ni après sur un vote sur lequel on ne sait rien ? L’opinion veut des réponses.

Qu’on éclaire sa lanterne alors que l’absence des Algériens, désormais, dans pratiquement tous les centres de décision d’une Caf où il se passe pourtant de drôles de choses, n’est pas faite pour rendre service. Encore une fois, notre football en sort perdant. Comme à chaque fois. On n’ose pas imaginer la suite . . .



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