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Monde Europe

Bucha, le nouveau mensonge atlantiste pour accabler la Russie

Bucha, le nouveau mensonge atlantiste pour accabler la Russie

Après avoir préparé l’opinion publique internationale à l’utilisation d’armes chimiques par la Russie en Ukraine, voilà que les spin doctors occidentaux rééditent une opération dont ils ont le secret : fabriquer un forfait et accuser « l’ennemi » de l’avoir provoqué. L’objectif étant d’accabler ce dernier afin de le condamner au tribunal de la morale internationale et universelle avant d’engager des actions concrètes pour le détruire.

Après les massacres de Timisoara en Roumanie en 1989, le canon géant et les couveuses de Koweït –City l’année suivante, et les armes de destruction massive en 2003 contre l’Irak, les bombardements contre Benghazi en Libye en 2011, et l’utilisation des armes chimiques dans la Ghouta de Damas en 2013 et à Alep en 2016, la bourgade ukrainienne de Bucha devient le théâtre d’un prétendu massacre commis selon les médias mainstream occidentaux par la Russie de Poutine.

La manipulation est grossière à tel enseigne que certaines agences internationales parlent de ce «massacre» au conditionnel. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aucune preuve matérielle tangible n’atteste la responsabilité des forces armées russes dans ce forfait.

Une dépêche de l’agence Reuters datée de Bucha, le 04 avril 2022, relate les faits, donne la parole à l’adjoint du maire de la ville qui accuse les Russes d’avoir exécuté 50 civils, suivi par le démenti du ministère russe de la défense avant de préciser en guise de précaution : «Reuters n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante qui était responsable du meurtre des résidents décédés». Même précaution d’usage à l’AFP qui, à l’absence de source précise, refuse d’attribuer la responsabilité du forfait à qui que ce soit.

Une mise en scène exécutée par l’armée ukrainienne n’est pas à exclure tant les mensonges du même type se sont multipliés depuis le début de l’opération russe contre le régime de Kiev. Des faux bombardements d’écoles, de mosquées, de maternité sont autant d’impairs scandaleux qui ne tiendront pas devant la ténacité des faits. Depuis que les Etats-Unis ont réussi le spectaculaire mensonge au Conseil de sécurité pour justifier l’invasion de l’Irak en 2003, leur rhétorique anti-russe suscitera toujours de la méfiance au sein de l’opinion publique mondiale, notamment parmi les franges libérées du diktat des médias mainstream occidentaux.

Après le Pathos, c’est le tour du Logos. Le choc des images des cadavres de civils jonchant la petite ville de Bucha était censé provoquer l’effroi, l’indignation et la colère nécessaires pour mobiliser l’opinion publique internationale contre Moscou. Mais les faits sur le terrain sont têtus et démontent la propagande atlantiste russophobe.
La chronologie des faits ne laisse aucune place au doute : Bucha est repassé sous contrôle ukrainien le 30 mars dernier. Ce jour-là, un communiqué de l’armée russe fait état de l’évacuation de cette ville.

Le lendemain, le maire de Bucha Anatoly Fedoruk poste une vidéo, où tout sourire, il affirme qu’«aujourd’hui (le 31 mars, ndlr) est un grand jour de joie, un grand tournant des forces armées pour la région de Kiev, il faut que ce soit un tournant pour l’ensemble de l’Ukraine, gloire à l’Ukraine». Nulle mention d’un quelconque massacre. Pourtant, le même maire parlera quelques jours plus tard d’«exécutions», alors qu’il affichait au départ, triomphalement, un optimisme sans faille.

Un autre document, lui aussi d’origine ukrainienne, car filmé par les forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne, montre des militaires ukrainiens qui traversaient, dans le calme, les rues de la ville. Aucun cadavre n’était visible ! Un bémol cependant, dans cette vidéo, un dialogue entre deux militaires ukrainiens laisse perplexe. Un soldat demande à son chef : «Puis-je leur tirer dessus s’il n’y a pas de brassards bleus ?»

La question est claire : les militaires ukrainiens peuvent-ils tirer sur des civils si ces derniers n’arborent pas de brassards bleus, aux couleurs de l’Ukraine ? La réponse du supérieur a été tout aussi limpide : «affirmatif» dit-il.
Ainsi, l’origine de la tuerie de Bucha peut être imputée aux soldats ukrainiens qui auraient tirés sans sommation sur leurs concitoyens pour le seul motif de n’avoir pas porté le brassard bleu.

Et pour masquer le tout, il fallait mettre ce crime sur le dos de l’ennemi déclaré, la Russie. Dans le processus de fabrication de l’opinion, il fallait impérativement utiliser le pathos pour sensibiliser l’opinion internationale, la prendre à témoin et l’engager dans la condamnation universelle de la Russie. Les Ukrainiens proclamés, urbi et orbi, victimes de la «barbarie» russe, ne peuvent et ne doivent être comptables de quelques bavures ou bévues que ce soit, car la victime ne peut être le bourreau !

Et pourtant dans le registre des médias mensonges, les Ukrainiens sont dans la droite ligne des Américains, Britanniques et autres Français dans le traitement des peuples visés par la machine destructrice impérialiste.

Pis, les forces ukrainiennes épaulées par les supplétifs des bataillons Azov et consœurs, s’en prennent à deux Ukrainiens, pour le simple tort d’être russophone et/ou orthodoxe.

La machination est grossière, elle intervient pour parasiter sinon faire capoter les discussions russo-ukrainiennes à Istanbul. Au vu des avancées dans les négociations et la résignation de Kiev à accepter les conditions de Moscou, rien de telle qu’une opération sous fausse bannière afin de faire durer le conflit. Et le bénéficiaire est loin d’être l’Ukraine, théâtre malgré lui, d’une guerre entre deux visions de l’ordre mondial. Bien au contraire !



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