Boris Johnson réfute les accusations européennes de blocage des exportations de vaccins
![Boris Johnson réfute les accusations européennes de blocage des exportations de vaccins ](https://i0.wp.com/www.jeune-independant.net/wp-content/uploads/2021/03/Boris-Johnson.jpg?w=560)
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a démenti mercredi, lors de la séance hebdomadaire de questions devant le Parlement, tout blocage des exportations de vaccin contre le coronavirus, après des accusations de l’UE en ce sens.
« Nous n’avons pas bloqué l’exportation du moindre vaccin contre la Covid-19 ou du moindre composant de vaccin », a déclaré le chef du gouvernement devant les députés.
« Cette pandémie nous a tous placés du même côté dans le combat pour la santé dans le monde. Nous nous opposons au nationalisme vaccinal sous toutes ses formes », a-t-il déclaré.
Dans un texte publié en ligne, le président du Conseil européen Charles Michel avait dénoncé les « interdictions d’exportation » des Etats-Unis et du Royaume-Uni, s’attirant un démenti immédiat de la part de Londres.
Charles Michel a depuis fait machine arrière, en se disant dans un tweet mardi soir « heureux » que la réaction britannique conduise à « plus de transparence et une augmentation des exportations, vers l’UE et des pays tiers ».
Le Royaume-Uni a convoqué l’ambassadrice adjointe de l’UE à Londres, Nicola Mannion, mercredi et le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab a écrit une lettre à Charles Michel pour protester.
Il y affirme que « le gouvernement britannique n’a pas bloqué la moindre exportation de vaccin contre la Covid-19 ou de composant de vaccin », selon le ministère des Affaires étrangères.
Selon un responsable européen, « une réponse est en préparation » côté européen, soulignant que l’UE exporte 30% de ses vaccins, tandis que les Britanniques « ne donnent aucun chiffre ».
Ce nouvel incident intervient un peu plus d’un mois après un faux pas diplomatique de la part de l’UE: Bruxelles a voulu utiliser une disposition d’urgence de l’accord de Brexit en Irlande du Nord après une querelle avec Londres au sujet de l’approvisionnement en vaccin britannique contre la Covid-19. Face au tollé, l’UE avait rapidement fait machine arrière.