Booster le développement socioéconomique : L’Afrique doit miser sur sa jeunesse

La jeunesse africaine est la force du changement économique et social dans le continent. Il faut l’engager davantage dans les projets de développement. Telle est la principale recommandation du ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, soulignée dans son allocution prononcée à l’occasion de la Journée Africaine de la jeunesse, organisée par son département.
Le ministre a appelé les jeunes Africains à contribuer à la réalisation du développement global pour opérer des changements positifs au service des intérêts des populations africaines dans tous les domaines.
« Le défi majeur de l’Union africaine (UA) était de mobiliser efficacement la jeunesse dans les différents domaines », a-t-il dit, rappelant que les dirigeants africains avaient convenu en mai 2013 d’accélérer la cadence du développement pour réaliser la prospérité pour tous les enfants du continent jusqu’à l’horizon 2063.
Lors de cette rencontre organisée sous le thème « Tirer profit de la croissance démographique pour investir dans la jeunesse », El-Hadi Ould Ali a soutenu que c’est aux jeunes, en tant que force vitale, d’opérer des changements dans le continent africain, conformément à l’agenda 2063 qui focalise sur les capacités et les compétences de la jeunesse et des femmes et met l’accent sur l’importance d’accorder la priorité à l’enfance et d’encourager la participation et la consécration de la culture de l’autosuffisance chez les jeunes.
Se référant aux chiffres de l’Office national des statistiques, le ministre a indiqué que le nombre global de la population en Algérie devrait dépasser les 50 millions d’habitants à l’horizon 2030.
Selon lui, le gouvernement compte tirer profit de cette potentialité dans sa nouvelle stratégie économique basée sur la diversification de l’économie nationale, notamment à travers la libération des initiatives pour créer de l’emploi. Il a affirmé que son secteur a mis en place des programmes de développement au profit des jeunes à l’instar du lancement, début novembre, de la caravane de l’entrepreneuriat pour jeunes.
Pour sa part, le représentant du ministère des Affaires étrangères et son secrétaire général, Noureddine Ayadi, a considéré que la célébration de cette journée témoigne également de l’intérêt accordé à la jeunesse africaine, à travers la consécration de sa présence comme force positive dans le domaine du développement et la lutte contre toutes les tentatives menaçant la sécurité et la stabilité du continent.
Il a rappelé dans ce contexte les efforts de l’Algérie en faveur de la jeunesse africaine. « L’Algérie a contribué à la formation de plus de 100 000 étudiants africains en plus de 5 000 bourses d’études qu’elle accorde annuellement au profit des jeunes Africains », a-t-il argué.
De son côté, l’ambassadeur du Gabon et doyen des ambassadeurs africains accrédités en Algérie, a relevé, pour sa part, le « rôle phare de l’Algérie » dans la promotion de la jeunesse africaine, appelant tout un chacun à une meilleure prise en charge de cette catégorie qui reste l’élément moteur du développement socioéconomique dans le continent ».
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été honoré à cette occasion du Bouclier de la jeunesse africaine, en reconnaissance de son rôle pionnier pour la réalisation de la stabilité et de la croissance en Afrique et le renforcement de sa place dans les fora internationaux.
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