1er novembre 1954: Blida se met à l’heure de l’événement

Sillonnant le chef-lieu de la wilaya de Blida, le visiteur remarque de visu que l’ensemble des boulevards et des placettes, ont changé de décor.
En effet, les différentes grandes placettes à Blida celles situées à l’entrée nord, la grande placette en allant vers Zabana et celle du centre- ville. On y a planté des arbres en plastiques lumineuses aux couleurs du pays : Vert, Rouge et Blanc. Quant à la place de la liberté, ou se déroule toutes les festivités, cette dernière a eu son lot de décor, en raison de son importance car tous les convives à cette cérémonie se rencontreront le 31 octobre en ce lieu.
Par ailleurs et à cette » valeureuse occasion, a eu lieu la finale du prime de la 13e édition de la chanson patriotique, qui a vu la participation de 11 candidats venus de 07 wilayas du pays .
Au retour, le jeune indépendant a mis une halte à Boufarik, ou il a rencontré le directeur de l’Epic Culturel et Sportif de la commune monsieur Billel Smaili, qui a bien voulu nous faire part de son programme.
« On a concocté un programme riche et varié à partir de cette journée ( 31 Octobre), ou une final d’une super coupe en football entre deux grands quartier de Boufarik, se jouera au stade ‘’ Med Regaz’’, le jour du 1er Novembre sur la place public.*
Ce sera des mini basket, du karaté, de la boxe et au finale un cross communal des élèves de tous les collèges de Boufarik pour ceux qui veulent participé, en soirée un gala artistique varié avec Chant, poésie ou plusieurs moudjahid vont être honorés, jusqu’à minuit ou les citoyens boufarikois verront un grand feux d’artifices qui illuminera le ciel comme celui de 1954. »
A travers cette manifestation historique, un moudjahid, a voulu relater une histoire brève du chahid ‘’ Si Zoubir natif de Soumaa qui la bien connu.
« En effet combien sont-ils de nos enfants de vingt ans, universitaires, les forces vives de l’Algérie de demain, à connaître le chahid Si Zoubir de Soumaa de son vrai nom Souleimen Tayeb mort héroïquement au champ d’honneur le 22 février 1957 dans le douar de Sbaghnia dans la wilaya.
Pour protéger la vie d’environ quatre cents étudiants qui avaient fui les villes après la grève générale des huit jours et qui étaient en attente dans cette localité avant d’être envoyés en Tunisie et au Maroc pour le cheminement d’armes à notre Wilaya qui avait un grand besoin ou afin de terminer leurs études.
Mais le nombre important d’étudiants restés trop longtemps a attiré l’attention des soldats français, vers trois heures de l’après-midi, ils se sont retrouvés encerclés par une quinzaine d’hélicoptères.
Si Zoubir a donné l’ordre aux étudiants sans armes de sortir des refuges, de se replier en remontant l’oued, lui seul a commencé l’accrochage en mitraillant les hélicoptères pour les empêcher de se poser et couvrir par la sorte le repli des étudiants, le feu était nourri, le combat était inégal.
Si Zoubir a été mortellement atteint d’une balle de 12/7, et les parachutistes français se sont acharnés sur les étudiants désarmés. Si Zoubir est mort le 22 février 1957 ainsi que vingt-sept étudiants dont une étudiante. Allah Yerham Echouhada.
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