Blida : Les embouteillages mènent la vie dure aux citoyens
Boufarik, Soumaâ et Bouinan étouffent. Depuis que les autorités ont distribué les logements de type AADL de la nouvelle ville de Bouinan ou plus de 15.000 familles se sont installées dans leurs nouvelles demeures, ces localités connaissent des embouteillages monstres aux heures de pointe et empoisonnent la vie des habitants.
La circulation automobile est devenue très dense et pratiquement tous les accès sont fermés. Ces embouteillages rythment quotidiennement la circulation automobile, provoquant de nouvelles situations aux riverains, aux citoyens qui se déplaçaient vers d’autres destinations, sans parler de la pollution et du stress engendrés.
A Bouinan, pendant les heures de pointe, notamment dans la matinée, sortir de cette ville devient presque de l’impossible. Même chose ainsi au retour chez soi. L’embouteillage est infernal et les automobilistes crient leur colère et exaspération : « J’habite l’AADL, je viens d’Alger, on vit l’enfer avec cette circulation, regarder l’état des routes, on souffre » s’exclame Nadir, exténué après une journée de travail.
Même constat à Soumaa, commune situé au sud- ouest du chef -lieu de la wilaya, dont l’avenue principale ‘’ Gritli Mokhtar’’ longue de deux kilomètres d’Est en Ouest, ne désemplie pas durant toute la journée. C’est un point très dangereux, car nombreux sont les écoliers et les collégiens qui traversent cette route. Sur cette avenue, il existe des instituts universitaires, ainsi qu’une école de police et plusieurs commerces de pièces détachées et des restaurants. C’est un point de chute pour de nombreux citoyens et commerçants.
Boufarik, ville relais avec Bouinan, Chebli et ceux qui partent à Blida ou prendre l’autoroute vers Alger, des milliers de véhicules sont pris quotidiennement dans des pièges monstres, pratiquement dans toutes les artères de la ville, aussi bien dans la matinée que dans l’après-midi à partir de 15h. «Pour aller de l’entrée ouest au centre-ville, il faut vraiment s’armer de patience. Toutes les routes qui y mènent étouffent, à titre d’exemple, tout au long de l’avenue « Souidani Boudjemaa » en passant par le rond- point du centre- ville, vers les communes de Chebli, ou le bourg d’Amroussa et son site AADL et la nouvelle ville de Bouinan, c’est la congestion totale. C’est devenu déjà un point de passage obligatoire pour les nouveaux résidents AADL. «On passe plus de 40 mn sur ce tronçon de l’entrée Ouest à la sortie Est pour aller à Bouinan, c’est notre calvaire au quotidien, alors que l’état des routes, laisse à désirer», déclare un automobiliste.
Sur cet état de fait, les citoyens de la ville de Boufarik estiment qu’il est temps que les autorités pense à un nouveau plan de circulation, car l’actuel est complètement dépassé par le développement urbain et les nouveaux flux dans les routes et les voies urbaines. De nouvelles voies de désengagement devraient être trouvées, comme celle qui mènent vers le village de Sidi Ayad ou qui traversent le douar de Gorith pour atteindre l’autoroute est-ouest. D’autres options sont évoquées par les citoyens de la région, avec la construction de ponts et des voies d’évitement.
Trouver une place pour stationner au centre-ville de Boufarik relève souvent du parcours du combattant. Certains automobilistes manquant de civisme compliquent davantage la situation et stationnent n’importe où et n’importe comment. Ce sont là autant de points qui ternissent l’image de la ville.
Aussi, beaucoup de propriétaires de magasins se sont approprié trottoirs et rues, et ce, au détriment des automobilistes et piétons.
Le problème du manque de parkings à Boufarik et dans d’autres villes de la wilaya, complique davantage la situation. L’anarchie du stationnement crée un désagrément aux usagers de la voie publique, lorsque la distance de sécurité n’est pas respectée, ou encore lorsque les automobilistes se «permettent» de prendre les trottoirs pour des lieux de stationnement, surtout devant les écoles où ils risquent de mettre en péril la vie des petits écoliers à leur sortie des établissements scolaires.
Sur ce point, il faut également ajouter que le rôle répressif ou dissuasif des services de police est primordial. Mais…