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Nationale

Blida : Laideur et régression urbaine

Blida : Laideur et régression urbaine

Le défi, voire le déni de l’autorité de l’Etat par certains individus a atteint, depuis quelque temps, un seuil alarmant, devenu dangereux pour l’équilibre social et le fonctionnement normal de la vie en collectivité.

Le squat des chaussées et des trottoirs par les vendeurs illicites, l’occupation illégale de vieilles bâtisses devant être démolies, la construction de baraques précaires sur le domaine public, l’abandon anarchique des déchets et ordures ménagères, les infractions volontaires au code de la route, les nuisances sonores abusives provoquées par les motards lors des fêtes de mariage, les aires de stationnement confisquées par des gardiens autoproclamés aux allures menaçantes, les extensions anarchiques d’habitations en rez-de-chaussée transformées en locaux commerciaux dans certaines cités, et bien d’autres anomalies et inepties, causées par des pratiques et comportements indignes des valeurs du vivre-ensemble, sont aujourd’hui devenus au sein de la société une triste banalité qui ne semble déranger personne. « Où allons-nous comme ça ? », s’interroge un citoyen rencontré à la sortie d’un marché à El-Affroun.

Partout, dans toutes les villes du territoire de la wilaya de Blida (l’Arbâa, Bougara, Mouzaïa, Blida), on distingue de visu toutes sortes de comportements anarchiques, et ce malgré toutes les mesures prises par les services de sécurité et les moyens déployés à cet effet. A Boufarik, le marché, situé en plein centre-ville, adjacent à l’APC et à trois pas de la mosquée El Bachir-El Ibrahimi, est pris en otage toute la matinée par des marchands à la sauvette qui vendent n’importe quoi.

Sur l’autre versant, du côté du mausolée de Sidi Abdelkader, un marché de fortune a été installé par l’ex-APC, comme si la ville de Boufarik ne méritait pas d’avoir un marché répondant aux normes. Surtout depuis l’installation de cinq bacs à ordures à proximité du marché, où tous les restes de légumes et fruits avariés sont jetés pêle-mêle, d’où une odeur nauséabonde qui s’y dégage. « Le premier responsable de notre ville peut sentir cette odeur car son bureau est juste derrière. Ce n’est nullement la place d’un marché, surtout avec l’arrêt de bus. Voyez par vous-même cette anarchie qui y règne.

C’est ça Boufarik ? », vocifère un retraité en pleine canicule matinale. « Et pourtant, il y a à peine un mois, une gare routière située à la sortie nord de Boufarik a été inaugurée afin que tous les bus des villages limitrophes à la ville quittent le centre-ville pour cette dernière, et où chaque bus desservira les différentes destinations », ajoute-t-il. Hélas ! Aucun bus n’a bougé depuis. Verra-t-on un jour les bus quitter cette placette ainsi que le marché pour rendre à la placette son lustre d’antan.

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