Bibliothèque principale de lecture publique à Médéa: Examen du programme d’activité 2025
Présidée par la directrice de la culture et des arts de Médéa, Salima Gaoua, une réunion du conseil d’orientation de la bibliothèque principale de lecture publique s’est tenue à l’effet d’examiner le bilan de l’année 2024 et du programme d’activité de l’année 2025, en présence des membres et partenaires du secteur de la culture.
Afin de permettre aux structures sous tutelle du secteur de bien se préparer, la convocation de la réunion, mercredi dernier, a permis de passer en revue les deux principaux points inscrits à son ordre du jour par un enrichissement des propositions et avis émis à cette occasion, et ce grâce aux compétences avérées des membres du comité, tous issus du monde universitaire ainsi que du secteur de l’art et de la culture.
Différents projets culturels et pédagogiques proposés pour l’année 2025 ont été débattus au cours de la réunion quant à la démarche à suivre pour leur concrétisation, dans le but d’insuffler une dynamique à une importante structure culturelle représentée par la bibliothèque principale de la lecture publique, laquelle n’a pas manqué de drainer un large public et des visiteurs avides de culture depuis qu’elle a ouvert ses portes.
Pour donner la dynamique souhaitée, il est prévu d’accorder « une attention particulière au volet relatif à la formation pour en faire un « incubateur culturel », et ce en veillant à attirer les talents, en les encadrant et en les accompagnant ». Dans cet objectif, il est suggéré « la création d’un certain nombre d’ateliers pédagogiques et techniques qui démarreront dès la fin des procédures d’inscription des adhérents à la bibliothèque ».
Dans cette perspective, le conseil d’orientation a retenu quelque 13 ateliers de formation qui intéresseront toutes les catégories de la société parmi lesquelles les personnes sourdes et muettes, l’enseignement de l’écriture en Braille pour les jeunes aveugles et l’apprentissage du dessin aux jeunes personnes aux besoins spécifiques.
A cela s’ajoute l’ouverture d’ateliers d’initiation à la calligraphie arabe, de rédaction de fiches de lecture et d’écriture, de jeux d’intelligence, de lecture rapide, de traduction d’œuvres littéraires, des ateliers dédiés à l’audiovisuel, la décoration islamique, mais aussi au développement des jeunes talents.
La création de ce faisceau d’ateliers est de nature à favoriser « le développement des habiletés sensorielles et créatives des enfants, en particulier des groupes de personnes aux besoins spécifiques, et contribuer au processus de leur inclusion et de leur intégration dans la société ».
La première responsable du secteur n’a pas manqué de saisir l’opportunité de la réunion pour insister sur certaines recommandations du ministère de tutelle visant l’intérêt à accorder au livre et à son édition ainsi que la mise en œuvre des procédures réglementant les différentes activités liées à l’organisation de Salons du livre.
La même responsable a demandé l’établissement d’un répertoire des noms d’écrivains, poètes, auteurs et éditeurs, et de multiplier les activités et les rencontres interactives avec les jeunes plumes et les auteurs afin d’encourager la lecture publique.