BHL chassé de Tunisie
« BHL dégage », « Non aux intérêts sionistes en Tunisie ». C’est par ces cris et avec des pancartes et drapeaux palestiniens que des dizaines de manifestants tunisiens ont accueilli dans la nuit de vendredi à samedi de l’écrivain français Bernard-Henri Lévy à son arrivée à l’aéroport de Tunis –Carthage.
Suite à cette mobilisation de la société civile contre sa venue en Tunisie, Bernard Henri Lévy a été prié par le gouvernement tunisien de quitter le pays.
Le militant sioniste français, débarqué à Tunis dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, a été contraint de plier bagage et quitter la Tunisie par le premier vol vers Paris. Une source officielle a indiqué que le gouvernement tunisien a déjà ouvert une enquête pour déterminer la partie qui a invité l’agitateur politique français sans en informer préalablement les autorités.
Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, n’a pas apprécié, en effet, cette visite intempestive, organisée secrètement par des parties impliquées dans les affaires libyennes.
Accusé par la société civile d’être derrière l’invitation de M. Lévy, un sioniste notoire semeur de désordre dans le monde arabe, Moncef Marzouki, président provisoire de la république, a nié, dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence, tout lien avec cette invitation.
L’enquête officielle devra dévoiler la partie qui a payé le billet d’avion de M. Lévy et les frais de son séjour à l’hôtel The Residence, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, où une chambre lui a été réservée jusqu’à jeudi prochain.