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Nationale

Bernardino : «Nous sommes proches d’un accord»

Bernardino : «Nous sommes proches d’un accord»

Le représentant spécial de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon, a souligné hier l’apport de l’Algérie au processus de règlement de la crise libyenne et ses efforts pour arriver à un accord consensuel entres les différents partis en conflit.

« Nous exprimons notre gratitude aux dirigeants algériens et du rôle qui ont joué pour arriver là où nous sommes aujourd’hui », a-t-il déclaré lors du dialogue inter-libyen qui a repris hier à Alger, après avoir été suspendu fin mars au Maroc.

« Nous reconnaissons les efforts des pays voisins de la Libye pour le dénouement de la crise et du rôle très spécial de l’Algérie », a-t-il insisté tout en admettant qu’il y a des difficultés à surmonter et des challenges à affronter pour arriver à un accord de consensus.

Le représentant spécial de l’ONU a dénoncé les deux attentats terroristes qui ont ciblé l’ambassade du Maroc et celui de la Corée du Sud à Tripoli, en prévenant que les partis qui optent pour le terrorisme s’excluent d’eux-mêmes du dialogue.

Evoquant l’objectif de cette rencontre de deux jours, qui s’articule sur la discussion de la feuille de route, définissant un cadre politique pour la formation d’un gouvernement national de transition et les modalités d’une cessation des hostilités, l’émissaire onusien reconnaît d’avance que les protagonistes ne seront pas d’accord à cent pour cent sur son contenu. « Nous discuterons de ce document tout en étant certains que vous n’allez pas être d’accord sur toute la ligne.

Mais le débat est important afin que chaque parti puisse présenter ses arguments », a-t-il déclaré à l’adresse d’une vingtaine de dirigeants politiques, des chefs de partis et des militants présents à cette rencontre.

Messahel : « C’est aux Libyens de prendre leur destin en main »

Pour sa part, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, a réitéré la position de l’Algérie qui s’oppose fermement à une intervention militaire dans ce pays voisin, affirmant son soutient à tout effort allant dans le sens du dialogue politique « pour surmonter la crise que vit ce pays frère ».

Il a déclaré dans ce sens que l’Algérie soutient tout dialogue politique pour instaurer un gouvernement capable de préserver l’union nationale de la Libye et l’intégrité de son territoire. « Un gouvernement capable de combattre le terrorisme afin que le peuple puisse se concentrer sur la réalisation de ses objectifs de croissance et le développement », a-t-il déclaré. 

Comme pour souligner le principe de l’Algérie sur la non-ingérence dans les affaires interne des pays, M. Messahel a déclaré que l’Algérie est du côté de la Libye « pour le meilleur et pour le pire », mais la solution de la crise reste entre les mains des Libyens.

« L’ennemi de la Libye n’est pas le citoyen libyen (qui subit les répercussions de ce conflit Ndl). L’ennemi c’est plutôt le terrorisme, l’instabilité et l’anarchie qui plongent le pays dans la guerre », a-t-il lancé en poursuivant que tous les partis présents à la table du dialogue, quelque soit leur tendance, sont conscients qu’ils ont rendez-vous avec l’histoire.

Divisés par deux gouvernements et parlements en conflit, l’un à Tripoli sous la coupe de Fajr Libya, et l’autre dans l’est du pays reconnu par la communauté internationale, les protagonistes devraient s’entendre sur gouvernement uni à l’issue de ce dialogue inter-libyen.



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