Béni-Slimane (Médéa) : Les fellahs réclament un quota d’eau du barrage

Le manque de précipitations durant ces dernières semaines n’a pas manqué d’avoir des effets négatifs sur les superficies emblavées situées dans la zone agricole de la plaine de Béni-Slimane où l’irrigation d’appoint est devenue une nécessité selon les fellahs de la région.
C’est d’ailleurs l’avis exprimé par l’Association du périmètre de Béni-Slimane qui, dans un appel pressant au wali et au directeur des ressources en eau, réclame leur intervention pour pouvoir disposer d’un quota d’eau du barrage pour irriguer leurs champs cultivés de céréales et de pomme de terre.
Dans sa requête, ladite Association explique le risque qui plane sur la campagne agricole « Eu égard à l’absence de précipitations qui a commencé à avoir des effets sur la croissance des cultures, notamment en ce qui concerne les céréales et la pomme de terre » et que pour sauver les champs cultivés, il y a urgence de « bénéficier d’un quota pour irriguer les emblavements et les cultures à partir des eaux du barrage ».
Selon les termes de la requête, les besoins en eau pour l’irrigation d’une superficie de 1500 ha de céréales et d’une superficie de 150 ha de pomme de terre sont estimés à 600.000 m3 sur un volume disponible au niveau du barrage de 2,5 millions de m3, un volume qui, indique-t-on, est en baisse du fait de l’évaporation, alors que «chaque retard de lâcher d’eau ne fait qu’augmenter le risque de dépérissement des récoltes ».
Une perte de récolte qui se traduit par un manque de production dans une filière stratégique, et ce, au moment où les pouvoirs publics ne cessent de mettre l’accent sur la nécessité d’augmenter la production agricole, « une nécessité qui a été rappelée dans les discours du Président de la République pour assurer la sécurité alimentaire du pays et augmenter le rendement à l’hectare pour faire baisser les prix des produits agricoles par le biais d’une plus grande offre ».
Le problème de disponibilité des eaux du barrage s’est posée l’année dernière dans la zone de Béni-Slimane où se situe le périmètre irrigué d’une superficie de 2.000 ha qui est éprouvé par un stress hydrique faute d’apport pluviométrique au barrage dont les eaux sont à un niveau très bas, est-il constaté.
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