Benghebrit : « L’enseignement en langue arabe est incontestable »
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrita, a affirmé hier lors d’une conférence de presse régionale sur l’évaluation des résultats des examens dans les wilayas du Nord et des Hauts-Plateaux tenus à Alger que « l’enseignement en langue arabe est incontestable et qu’il ne faut pas duper la société », indiquant que la Constitution et la loi d’orientation sont claires à ce sujet : « Les recommandations de cette conférence sont issues des résultats d’examens en langue arabe et le problème qui se pose est comment améliorer la maîtrise de la langue arabe enseignée, citant le cas d’une wilaya dont les résultats des examens en langue arabe sont faibles bien que l’environnement soit arabophone » précise la ministre, soulignant que cette conférence avait « préconisé la maîtrise des compétences des langues dont celles de la langue arabe enseignée et la promotion de l’enseignement préscolaire en vue de permettre à l’enfant d’acquérir un bon bagage linguistique ».
Concernant l’enseignement de la langue amazighe dans vingt wilayas du pays à partir de la prochaine rentrée scolaire 2015/2016, la ministre a affirmé qu’il n’y a aucun problème concernant les enseignants de la langue amazighe. Elle a démenti l’annulation des épreuves de certaines matières à l’instar de l’éducation islamique et de la géographie, soulignant qu’il s’agit de recommandations appelant à des épreuves anticipées pour certaines matières : « Il n’y a pas de manque d’enseignants des langues étrangères au sud du pays, mais plutôt des absences répétées. Nous examinerons cette question avec la Caisse nationale des assurances sociales (CNASCNAS Caisse nationale de la sécurité sociale) », a-t-elle dit.
Parmi les propositions soumises par les directeurs de l’éducation de certaines wilayas figure « la révision de l’emploi du temps des cours dans certaines wilayas dont celles du sud du pays » a ajouté Mme Benghebrit