Benard Emié : «La France n’oublie pas ce qu’elle doit aux soldats venus d’Algérie» – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Benard Emié : «La France n’oublie pas ce qu’elle doit aux soldats venus d’Algérie»

Benard Emié : «La France n’oublie pas ce qu’elle doit aux soldats venus d’Algérie»

Pour célébrer l’Armistice du 11 novembre 1918, la Victoire et la Paix ainsi que tous les morts tombés pendant et depuis la Première Guerre mondiale, une cérémonie présidée par l’ambassadeur, Haut représentant de la République française en Algérie, a eu lieu hier à la nécropole du Petit-Lac d’Oran, où sont notamment enterrés des soldats d’Algérie, de France, d’Amérique et du Royaume-Uni, et qui a longtemps abrité un carré allemand.

Cette commémoration est l’occasion, en cette année du centenaire du premier conflit mondial, de rendre hommage à toutes les victimes de cette tragédie qui a causé la mort de plus de 10 millions de personnes.

Y ont participé à cette commémoration les autorités civiles et militaires algériennes, les ambassadeurs des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’Allemagne en Algérie, une délégation d’anciens combattants, des élèves algériens et des représentants de la communauté française.

A cette occasion, l’ambassadeur français en Algérie, Bernard Emié, a déclaré que « la France n’oublie pas ce qu’elle doit à ces soldats venus d’Algérie ».

Il a poursuivi en ajoutant qu’il rend hommage à l’ensemble des soldats, toutes nationalités confondues.« […] Notre devoir est bien de nous incliner aujourd’hui devant la mémoire de ces soldats. Et je veux particulièrement mentionner les 175 000 soldats, sous-officiers et officiers algériens qui prirent une part déterminante à ce conflit, au cours duquel 20 000 d’entre eux perdirent la vie.

Ils écrivaient par ce sacrifice, une page de l’histoire de la France et de l’Algérie qui, aujourd’hui encore, confère aux relations entre nos deux pays, son caractère exceptionnel et égal à nulle autre », indique un communiqué de l’ambassade de France à Alger. 

Pour sa part, Kader Arif, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a estimé que l’organisation d’un tel rassemblement constitue un signe important de réconciliation en cette journée dédiée à la fraternité entre les peuples et à la paix.

Déclarant que c’est un honneur pour lui d’être aujourd’hui dans « cette nécropole nationale française du Petit-Lac pour commémorer ensemble le 96e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale », l’ambassadeur a fait savoir qu’il a souhaité, cette année, « renouer avec une tradition établie avant la décennie noire en Algérie, et commémorer à Oran le 11 novembre.

Mais, j’ai souhaité aussi associer mes collègues de la République fédérale d’Allemagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis d’Amérique, pour marquer combien cette commémoration est une cérémonie collective de réconciliation et de mémoire. Je les remercie de leur présence ».

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