Ben Chicao, la région phare de la cerise
Région à fort potentiel agricole eu égard à l’important programme d’extension des superficies arboricoles qu’elle a connues au cours de ces dernières années, à la faveur de mise en œuvre de nombre d’actions de plantations d’espèces autochtones et d’espèces importées de cerisiers, la commune de Ben Chicao, 20 km sud de Médéa, est considérée comme une zone où la culture de la cerise est la plus répandue.
Dans le but de faire connaître les progrès réalisés dans le domaine de la production de cette espèce, des « portes ouvertes sur la culture de la cerise » ont été abritées par la station d’expérimentation de l’Institut technique d’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAF) situé à BenChicao sous le slogan « Diversification économique et valorisation des ressources phytogénétiques et recherche de variétés autochtones ».
La journée, à laquelle ont pris part le DG de l’ITAF, des représentants des organismes sous tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural, a été marquée par une exposition des différentes variétés de ce fruit appelées, entre autres, Napoléon, Régina, Burla, Noir de Meched.
En outre, des communications en rapport avec la journée Portes ouvertes ont permis aux visiteurs intéressés de s’adresser directement aux spécialistes et techniciens parmi les cadres de l’ITAF, des services de la protection des végétaux de la direction des services agricoles (DSA) et de la chambre de l’agriculture.
Il ressort de l’organisation de l’événement qu’il existe plus de trente variétés de cerises recensées par la station d’expérimentation de l’ITAF de BenChicao qui s’occupe de la mise en œuvre de l’itinéraire de production des matières végétales pour l’approvisionnement des fermes pilotes et de l’ensemble de la profession et du volet relatif au suivi des programmes qui ont porté sur la plantation de cerisiers sur une superficie de plus de 2000 ha.
Le programme de plantation a permis de réhabiliter la variété de la cerise locale qui possède ses propres particularités de par sa texture et son goût, variété qui a occupé les premières places sur les marchés il y a encore quelques années et qui s’est rendue de moins en moins présente à la suite de grandes pertes de superficies de cette espèce.
A rappeler que la région possède d’importantes étendues de terres très fertiles où toutes les espèces arboricoles donnent des rendements élevés grâce aux conditions favorables qui caractérisent son milieu naturel.