Belhimer adresse une sévère mise en garde à France 24

Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a adressé une mise en garde à la chaîne française “France 24”, ce samedi 13 mars l’accusant de « partis pris » suite à la diffusion de reportages et de programmes jugés attentatoires à l’Algérie.
Le ministre a convoqué les correspondants en arabe et en Français de la chaîne en Algérie pour leur adresser un avertissement sur des activités qualifiées de « subversives » et « non professionnelles » à l’encontre du pays.
Le ministre a précisé qu’il reprochait à la chaine sa couverture du hirak qui a repris les derniers vendredi.
Le mouvement du 22 février « culmine avec l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. Ce qui vient après obéit à une toute autre logique », estime le ministère.
« Le parti-pris de France 24 dans la couverture des marches du vendredi est flagrant, allant jusqu’à recourir sans retenue aucune à des images d’archives pour les antidater afin de porter secours à résidu antinational constitué d’organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales », indique le ministère dans un communiqué, affirmant que « le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, le professeur Ammar Belhimer, a convoqué le bureau de France 24 accrédité à Alger pour le mettre en garde contre ce qui s’apparente à une activité subversive, illustrée par des pratiques peu professionnelles hostiles à notre pays ».
Le ministère ajouté que « le matraquage et les montages de France24 relèvent de la mauvaise foi, d’un négativisme outrancier et du dénigrement », relève le ministère de la Communication, ajoutant qu’il est « clairement établi aujourd’hui que l’exercice vise à manipuler l’opinion publique et à ternir l’image de l’Algérie, au profit d’un pays voisin où un mouvement populaire est en cours depuis des années sans qu’il ne bénéficie de la moindre attention du même média français et ce, malgré les lourdes condamnations prononcées à l’encontre de ses animateurs ».
Selon le ministère, « la ligne éditoriale (ndlr de France 24) est construite sur les slogans hostiles à notre pays, son indépendance et sa souveraineté, ses services de sécurité et à son Armée nationale populaire. Ce faisant, elle s’efforce de régénérer coûte que coûte ces ‘bouleversements préfabriqués’ contre-révolutionnaires fomentés par des ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales ayant pignon sur rue à Paris et dans d’autres capitales européennes ».
Le communiqué a précisé qu’un dernier avertissement a été adressé à la chaine avant le retrait définitif de l’accréditation.
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