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Nationale

Béjaïa : Sit-in des corps communs et des ouvriers professionnels

Béjaïa : Sit-in des corps communs  et des ouvriers professionnels

Ils étaient des centaines de travailleurs relevant des catégories des corps communs, ouvriers professionnels et agents d’entretien et d’hygiène à investir hier le siège de l’union de wilaya (UGTA). Les protestataires ont observé un rassemblement pour interpeller à la fois l’UGTA et le gouvernement sur les promesses faites dans le passé et qui n’ont pas été suivies d’effet.

Ils ont été reçus par le secrétaire de wilaya de l’UGTA, Aziz Hamlaoui, qui leur a promis de « transmettre leurs doléances à la centrale syndicale », nous disait hier Rachid Méziani, responsable du Syndicat des corps communs et ouvriers professionnels à Béjaïa.

Les protestataires ont mis en avant, hier, les revendications antérieures liées à « la hausse des salaires en fonction du pouvoir d’achat, la révision du régime indemnitaire avec versement des augmentations avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, la révision du statut particulier des corps communs, ouvriers professionnels et agents d’entretien et hygiène, leur intégration dans le statut particulier de l’éducation, le versement de toutes les primes dont ont bénéficié les autres corps de l’éducation, l’intégration et la nomination des contractuels dans le secteur ».
Ils ont également réclamé « la création d’une fédération propre à leur catégorie.

Dans un communiqué, les corps communs estiment que c’est irrationnel qu’un travailleur perçoive encore un salaire mensuel de 13 000 DA dans un pays riche comme le nôtre et qu’un travailleur soit classé à la catégorie 1 après avoir été classé à la 6 ».
Ils ont, par ailleurs, relevé le fait que le statut de la fonction publique N° 06-03 du 15-07-2006 a « lésé » davantage les travailleurs de leur catégorie, notamment l’article 19 qui « maintient » toujours le travail précaire (contrat), comme ils parlent « d’incohérences » dans les décrets exécutifs 08-04 et 08-05 du 19/01/2008 ».

Les rédacteurs du communiqué ont rappelé que les travailleurs qui ont tenu une conférence le 18 mars ont « exprimé leur mécontentement quant à la non-application des promesses liées à la hausse des salaires après l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail ».

Pour eux, « rien n’a changé après la promulgation du décret exécutif N° 15-59 du 08 février 2015 portant relèvement du seuil du SNMG ». « Cela nous a poussés à revenir sur la scène de la lutte et à mener la bataille d’honneur », fait-on observer.



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