Béjaïa : Le SNTE mécontent
La reprise du travail du personnel administratif du secteur de l’éducation dans la wilaya de Béjaïa a été marquée ce dimanche, première journée de travail au titre de l’année scolaire 2023/2024, par un rassemblement des surveillants généraux et surveillants généraux principaux devant le siège de la direction de l’éducation de wilaya mené par le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).
Les protestataires contestent la manière avec laquelle sont menées les affectations de ces derniers dans les établissements scolaires de la wilaya, notamment l’éloignement et l’absence de logements d’astreinte ou de logements de fonction.
Le SNTE a aussi affiché sa désapprobation quant à «la nomination du personnel d’encadrement ayant été promu lors des derniers examens professionnels. Il s’agit des postes de consultant pédagogique, conseiller principal à l’éducation et des directeurs. ce dimanche, le secrétaire général du SNTE à Béjaïa, Nabil Ferguenis, a regretté, selon une déclaration faite à Radio Soummam, « l’absence de concertation avec le partenaire social, la dissimulation inavouée des affectations et nominations, autrement dit le non-affichage des postes vacants, ainsi que le mode de nomination des personnels promus et la méthode adoptée par la direction de l’éducation dans le même processus d’affectation et de mutation de ces derniers ».
Nabil Ferguenis trouve également « anormal que des surveillants généraux ou surveillants généraux principaux soient affectés au bout de la wilaya, soit depuis la commune de Souk El-Tenine Est de la wilaya vers Akbou, qui se trouve au sud de la wilaya, ou encore le fait d’affecter une surveillante générale au village Maâla, à Sidi-Ayad, dans la région de Sidi-Aïch, et ce sans garantir de logement d’astreinte. Une décision injuste ».
Le porte-parole du SNTE à Béjaïa, en sa qualité également de consultant en éducation et conseiller principal en éducation, a affirmé que « lors de la convocation du personnel et la réunion de jeudi dernier pour le choix des établissements et les affectations, le nombre de postes exposé était limité à 28 alors qu’en réalité, celui-ci s’établit à 138 postes vacants ».