Béjaïa: Grogne du personnel de la polyclinique de Barbacha
Les employées de la polyclinique de la commune de Barbacha relevant du centre de santé de proximité (EPSP) d’El-Kseur ne cessent, depuis une semaine, d’exprimer leur grogne au sujet des conditions de travail .
Et pour le faire savoir, ils ont observé depuis dimanche des débrayages de deux heures afin de dénoncer ce qu’ils qualifient de «hogra ou de mépris» affiché par les responsables de cette structure sanitaire de proximité et condamner également le comportement et les dépassements enregistrés ces derniers semaines à l’égard de l’établissement.
Le personnel de cet établissement interpelle, une nouvelle fois, les autorités du secteur afin d‘intervenir et mettre fin aux problèmes rencontrés et les conditions professionnelles dans lesquelles il évolue, comme il dénonce aussi «le silence des responsables locaux et de la DSP par rapport aux mécontentement les carences exprimés».
Intervenant sur la Radio locale, ce mardi, un responsable syndical de la polyclinique a expliqué les raisons ayant conduit le personnel à sortir de sa réserve et mener un débrayage.
Une action qui est un cri de détresse. Il a parlé des mauvaises conditions de travail et du mépris affiché par les responsables de la structure non sans exprimer le ras-le-bol des travailleurs par rapport aux multiples dépassements enregistrés au niveau de la polyclinique et le manque de prise en charge des revendications mises en avant par le personnel qui avait signé une requête à cet effet.
Il a rappeler que le document avait été signé par 37 employés et adressées à la direction de l’EPSP et à la DSP. Pour rappel, deux commissions avaient été diligentées par la direction de l’EPSP d’El-Kseur et la DSP de Béjaïa afin d’enquêter sur les «dépassements» dont parlent les travailleurs dans leur rapport, mais, aucune décision n’a encore été prise, regrettent-ils.
Il faut noter que le personnel de la structure a été soutenu, lors de leur débrayage, par des citoyens qui ont exigé, eux aussi, une enquête qui aboutira à «l’amélioration» de la prise en charge des malades et la fin des problèmes récurrents que traversent l’établissement.
