Béjaïa : Chacun est mis devant ses responsabilités

Le wali a sommé hier, lors d’une réunion qui l’a regroupé avec des investisseurs, des maires, etc., les différentes administrations de wilaya à lever les contraintes bureaucratiques imposées aux investissements afin de relancer l’investissement et donner naissance aux 84 projets inscrits dans le cadre du Comité d’assistance à la localisation et à la promotion des investissements et à la régulation du foncier (Calpiref).
C’est le cas de celle de l’environnement qui a été désignée par les investisseurs à cause des CET et les nombreuses décharges qui ne sont pas encore réalisés.
Les investisseurs notamment 18 d’entre eux, qui devaient lancer particulièrement des projets dans le domaine du tourisme et ayant fait l’objet de mises en demeure, ont été interpellés directement par le wali qui a menacé d’annuler leurs actes de concession s’ils ne venaient pas à s’y appliquer. Ils ont été invités à déposer les dossiers des permis de construire dans un délai de 20 jours.
L’administration a été sommée de délivrer les actes de concession dans un délai d’une semaine. Et ce sera la DUCH qui s’en occupera désormais puisque les APC ont été dessaisies de ce dossier par le wali qui est revenu aussi sur les autres mesures prises afin d’alléger les procédures et accompagner les investisseurs qui semblent abandonnés à leur triste sort dès qu’ils obtiennent les actes de concession des assiettes foncières.
M. Ouled Salah a rappelé avoir saisi le Premier ministre qui a dépêché une commission interministérielle qui a dégagé de nombreuses solutions pour booster l’investissement et qui a conclu à la transplantation des vergers de façon à garder un écran vert entre la mer et la route.
Il a relevé aussi certaines remarques dont la révision du plan d’aménagement, qui délimitera la bande verte à sauvegarder comme il a rappelé avoir réuni différents acteurs autour d’une même table afin de lever les contraintes qui se dressent sur la route des opérateurs économiques.
A titre d’exemple, la réunion tenue entre le directeur de la pêche et des ressources halieutiques, l’Ondi, la SAA et la Badr pour débloquer la situation des cinq investisseurs dans le domaine de l’aquaculture au port de pêche de Béni K’sila, lesquels font face à un embargo des banques.
C’est le même cas aussi pour certains investisseurs des ZET d’Aokas, Souk El Tennine, Melbou, etc. A noter que les réserves émises par différents secteurs doivent être étudiées et prises en considération, avait-il laissé entendre.
Allez à la page entière pour voir et envoyer le formulaire.